Ticad 8 en Tunisie : Partenariats privés et startups au cœur de l’évènement
Le Japon entend placer le secteur privé, en général et les startups, en particulier au cœur de la coopération avec l’Afrique dans le cadre de la relance économique post-Covid et face aux nouveaux défis nés des effets de la crise ukrainienne.
Cette nouvelle approche qui appelle à plus de proximité dans l’orientation des investissements et des partenariats, constituera la trame des échanges de la 8e Conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8) qui se tient les 27 et 28 août 2022, en Tunisie.
Miyashita Tadayuki, directeur général adjoint au Département des Affaires africaines au ministère japonais des Affaires étrangères et Kato Ryuichi, vice-président de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) l’ont indiqué lors d’un webinaire international organisé à cet effet le 18 août 2022.
Économie verte et technologies innovantes en priorité
De façon pratique, Miyashita Tadayuki a souligné que les travaux vont s’articuler autour du renforcement du capital humain africain sur la base de l’approche propre au Japon, de l’orientation de la coopération de plus en plus vers le développement d’une économie verte, de l’aide au renforcement de la production et de la transformation locale pour soutenir la sécurité alimentaire.
Au dire du directeur général adjoint au Département des Affaires africaines au ministère japonais des Affaires étrangères, la Ticad visera à créer – relativement aux thématiques susmentionnées – un déclic au niveau des startups, afin de les amener à s’installer en Afrique. Ce, d’autant plus que l’intérêt de ces jeunes et petites entreprises pour l’Afrique est de plus en plus important, selon lui.
À en croire Miyashita Tadayuki, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont suscité l’organisation du Business Forum annoncé lors de la rencontre de Tunisie et que les secteurs privés d’Afrique et du Japon ont fortement sollicité.
De nombreux domaines font l’objet d’un intérêt des chefs d’entreprises et porteurs de projets attendus à la Ticad 8, dont les technologies innovantes, en général et le développement de drones, en particulier à des fins notamment économiques et militaires.
Le Japon inquiet du recul démocratique dans des pays ouest-africains
Il a profité de l’occasion pour rappeler le rejet par le gouvernement du Japon des changements anti-démocratiques de pouvoirs, notamment en Afrique de l’ouest. Miyashita Tadayuki a même indiqué que si ce type de situation perdure, elle pourrait fortement entraver la coopération japonaise. D’autant plus que le pays du Soleil Levant se voit dans l’incapacité d’y envoyer des experts dans le cadre de la coopération avec des instances internationales, a expliqué Kato Ryuichi.
Pour sa part, Kato Ryuichi a précisé que la Ticad 8 en Tunisie, ce sera également 26 évènements parallèles dont 14 activités officielles qui auront lieu du 19 août au 2 septembre en format hybride. Le vice-président de la Jica a aussi rappelé que les travaux de la Ticad 8 ont déjà commencé avec les séminaires sur l’intégration régionale et l’appropriation par l’Afrique de son propre développement, respectivement en juin et juillet 2022.
Miyashita Tadayuki, directeur général adjoint au Département des Affaires africaines au ministère japonais des Affaires étrangères et Kato Ryuichi, vice-président de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) l’ont indiqué lors d’un webinaire international organisé à cet effet le 18 août 2022.
Économie verte et technologies innovantes en priorité
De façon pratique, Miyashita Tadayuki a souligné que les travaux vont s’articuler autour du renforcement du capital humain africain sur la base de l’approche propre au Japon, de l’orientation de la coopération de plus en plus vers le développement d’une économie verte, de l’aide au renforcement de la production et de la transformation locale pour soutenir la sécurité alimentaire.
Au dire du directeur général adjoint au Département des Affaires africaines au ministère japonais des Affaires étrangères, la Ticad visera à créer – relativement aux thématiques susmentionnées – un déclic au niveau des startups, afin de les amener à s’installer en Afrique. Ce, d’autant plus que l’intérêt de ces jeunes et petites entreprises pour l’Afrique est de plus en plus important, selon lui.
À en croire Miyashita Tadayuki, c’est d’ailleurs l’une des raisons qui ont suscité l’organisation du Business Forum annoncé lors de la rencontre de Tunisie et que les secteurs privés d’Afrique et du Japon ont fortement sollicité.
De nombreux domaines font l’objet d’un intérêt des chefs d’entreprises et porteurs de projets attendus à la Ticad 8, dont les technologies innovantes, en général et le développement de drones, en particulier à des fins notamment économiques et militaires.
Le Japon inquiet du recul démocratique dans des pays ouest-africains
Il a profité de l’occasion pour rappeler le rejet par le gouvernement du Japon des changements anti-démocratiques de pouvoirs, notamment en Afrique de l’ouest. Miyashita Tadayuki a même indiqué que si ce type de situation perdure, elle pourrait fortement entraver la coopération japonaise. D’autant plus que le pays du Soleil Levant se voit dans l’incapacité d’y envoyer des experts dans le cadre de la coopération avec des instances internationales, a expliqué Kato Ryuichi.
Pour sa part, Kato Ryuichi a précisé que la Ticad 8 en Tunisie, ce sera également 26 évènements parallèles dont 14 activités officielles qui auront lieu du 19 août au 2 septembre en format hybride. Le vice-président de la Jica a aussi rappelé que les travaux de la Ticad 8 ont déjà commencé avec les séminaires sur l’intégration régionale et l’appropriation par l’Afrique de son propre développement, respectivement en juin et juillet 2022.