Enseignement supérieur : Les étudiants boursiers invitent l’Etat à revaloriser la bourse
Le président de l’Organisation des étudiants boursiers de Côte d’Ivoire (Oebci), Roger Kouamé, a animé le 24 août, à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Cocody, une conférence de presse pour se prononcer sur les problèmes qui minent l’enseignement supérieur public de Côte d’Ivoire. Autour du thème: « Crise dans l’enseignement supérieur : Diagnostic et propositions de l’Oebci ».
Au cours de la rencontre, il a invité l’Etat ivoirien à revaloriser la bourse. « Nous demandons au gouvernement avec à sa tête le Président Alassane Ouattara à redynamiser et revaloriser le système boursier dans l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire », a-t-il souhaité.
Roger Kouamé a souligné qu’au sortir de la crise post-électorale, un vaste programme de réhabilitation des universités publiques de Côte d’Ivoire a été initié par l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce qui a favorisé la fermeture des universités publiques pour la période de 2011 à 2012 afin de mettre le système de l’enseignement supérieur au niveau des standards internationaux.
Selon lui, cette mise à niveau fut l’un des principaux arguments qui ont motivé l’investissement massif de plus de cent dix (110) milliards de Fcfa. « De cet investissement énorme entrepris par l’état de Côte d’Ivoire, nous avons appris l’augmentation des montants d’inscriptions dans les universités publiques de Côte d’Ivoire passés de six mille deux cent (6.200 Fcfa) à trente mille (30.000 Fcfa) pour la Licence, à soixante mille (60.000 Fcfa) pour le Master et quatre-vingt-dix mille (90.000 Fcfa) pour le Doctorat. Soit un taux d’augmentation allant de 500% à 1500% », a-t-il expliqué.
Le conférencier a fait remarquer qu’après dix années de fonctionnement, le système de l’enseignement supérieur présente le même visage au plan structurel qu’avant la fermeture.
Selon lui, le système Lmd qui avait été promis aux étudiants ne fut jamais effectif. Pas de couverture wifi sur les espaces universitaires comme promis. Pas de biothèques dans les universités publiques. La bibliothèque numérique n’existe pas. Problèmes de salles de cours, les salles existantes sont sous-équipées avec du matériel parfois défaillant.
Il a également indiqué que c’est dans cet environnement que la communauté tant bien que mal continue de donner sens à son existence et la nomination du professeur Adama Diawara fut accueillie avec beaucoup de lueur d’espoir. « Mais là encore, jusqu’ à ce jour ce sont des attentes non comblées qui animent l’esprit d’une grande portion des acteurs de l’enseignement supérieur ivoirien », a-t-il déploré.
Roger Kouamé a souligné qu’au sortir de la crise post-électorale, un vaste programme de réhabilitation des universités publiques de Côte d’Ivoire a été initié par l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce qui a favorisé la fermeture des universités publiques pour la période de 2011 à 2012 afin de mettre le système de l’enseignement supérieur au niveau des standards internationaux.
Selon lui, cette mise à niveau fut l’un des principaux arguments qui ont motivé l’investissement massif de plus de cent dix (110) milliards de Fcfa. « De cet investissement énorme entrepris par l’état de Côte d’Ivoire, nous avons appris l’augmentation des montants d’inscriptions dans les universités publiques de Côte d’Ivoire passés de six mille deux cent (6.200 Fcfa) à trente mille (30.000 Fcfa) pour la Licence, à soixante mille (60.000 Fcfa) pour le Master et quatre-vingt-dix mille (90.000 Fcfa) pour le Doctorat. Soit un taux d’augmentation allant de 500% à 1500% », a-t-il expliqué.
Le conférencier a fait remarquer qu’après dix années de fonctionnement, le système de l’enseignement supérieur présente le même visage au plan structurel qu’avant la fermeture.
Selon lui, le système Lmd qui avait été promis aux étudiants ne fut jamais effectif. Pas de couverture wifi sur les espaces universitaires comme promis. Pas de biothèques dans les universités publiques. La bibliothèque numérique n’existe pas. Problèmes de salles de cours, les salles existantes sont sous-équipées avec du matériel parfois défaillant.
Il a également indiqué que c’est dans cet environnement que la communauté tant bien que mal continue de donner sens à son existence et la nomination du professeur Adama Diawara fut accueillie avec beaucoup de lueur d’espoir. « Mais là encore, jusqu’ à ce jour ce sont des attentes non comblées qui animent l’esprit d’une grande portion des acteurs de l’enseignement supérieur ivoirien », a-t-il déploré.