Lutte contre les armes légères: Les acteurs nationaux sensibilisés au renforcement des instruments de contrôle
Pour le président de la ComNat-Alpc, le contrôleur général de Police Djokouéhi Djibré Léon Apauls Vahnan, il s’agira, durant deux jours, de définir une méthodologie et les outils pour la domiciliation, en Côte d’Ivoire, de la Convention de la Cedeao sur les armes légères. Ce, afin qu’au plan national, cet instrument puisse être pris en compte dans l’élaboration des textes.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, représenté par son directeur de cabinet, Benjamin Effoli, a salué les initiatives de ce type qui, dit-il, « doivent servir de base aux États pour élaborer leur politique de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (Alpc) ou renforcer les capacités de contrôle déjà existantes ». D’ailleurs, ajoute-t-il, le trafic illicite des Alpc en tant que menace à la paix et à la sécurité est aujourd’hui au cœur des préoccupations des pouvoirs publics. Et ce fait constitue un réel défi pour les pays d’Afrique.
Fanta Cissé, première responsable de la Cedeao en Côte d’Ivoire et représentant le commissaire des Affaires politiques, paix et sécurité de la Commission de la Cedeao à ce renforcement des capacités, s’est aussi félicitée de cette sensibilisation des acteurs ivoiriens à travers cet atelier. Elle a non seulement « loué les progrès enregistrés » jusque-là dans la lutte contre les menaces de prolifération des armes légères affectant la région ; mais aussi souhaité que « ces progrès puissent être consolidés ». Le guide a été validé en septembre 2021. Il se veut un référentiel pour la consolidation de l’arsenal juridique des pays afin de favoriser la maîtrise et le contrôle des armes dans les différents pays .