Showbiz/Single : L’histoire d’une victime de la crise militaro-politique bientôt dans les bacs
Exhorter les hommes et les femmes à ne pas baisser les bras face aux adversités est la principale motivation de l'Enfant Béni qui offre "Mon histoire" aux mélomanes. Cette galette musicale arrangée par Patché, est un hymne à l'espoir. Une leçon de vie pour toutes les personnes qui traversent des difficultés.
William Prégnon dit l'Enfant Béni est entré en studio, grâce à N'Da Kouamé Lemissa, président directeur général de NKL Compagny.
En écoutant « Mon histoire », l’on peut dire que la vie n'a pas été facile pour l'artiste. Victime de la crise militaro-politique qu'a connue la Côte d'Ivoire, il est devenu handicapé et orphelin. Seul et sans soutien, il se retrouve à la rue. Cependant, il trouve la force et le courage de résister aux vices de ce milieu.
« Pendant la crise post-électorale de 2011, je vivais dans la commune d'Abobo. Un obus est tombé dans notre cour. Tuant mon père et ma mère. Je suis sorti handicapé de cette explosion. Les éclats d'obus ont perforé mon ventre et briser ma main droite. Après des soins à l'hôpital, je me suis retrouvé sans endroit où dormir », raconte-t-il.
Et d'ajouter : « Dans la rue, si tu n'as de travail pour subvenir à tes besoins, tu es obligé de voler et d'agresser les gens. Mais moi, je ne voulais pas de cette vie. Il y avait des jours où je me mettais sur le pont dans l'intention de me suicider. Mais, je me reprenais parce que je viens de loin et je sais que la route est encore longue. Je sais que j'allais y arriver ».
En écoutant « Mon histoire », l’on peut dire que la vie n'a pas été facile pour l'artiste. Victime de la crise militaro-politique qu'a connue la Côte d'Ivoire, il est devenu handicapé et orphelin. Seul et sans soutien, il se retrouve à la rue. Cependant, il trouve la force et le courage de résister aux vices de ce milieu.
« Pendant la crise post-électorale de 2011, je vivais dans la commune d'Abobo. Un obus est tombé dans notre cour. Tuant mon père et ma mère. Je suis sorti handicapé de cette explosion. Les éclats d'obus ont perforé mon ventre et briser ma main droite. Après des soins à l'hôpital, je me suis retrouvé sans endroit où dormir », raconte-t-il.
Et d'ajouter : « Dans la rue, si tu n'as de travail pour subvenir à tes besoins, tu es obligé de voler et d'agresser les gens. Mais moi, je ne voulais pas de cette vie. Il y avait des jours où je me mettais sur le pont dans l'intention de me suicider. Mais, je me reprenais parce que je viens de loin et je sais que la route est encore longue. Je sais que j'allais y arriver ».
En outre, l'Enfant Béni se réjouit de la dynamique de réconciliation nationale et de consolidation du tissu social dans laquelle est engagée la Côte d'Ivoire. Il félicite le Président Alassane Ouattara et ses prédécesseurs, les présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo d'avoir accepté de se rencontrer dans l'intérêt de la nation. « Si nos pères s'entendent, nous serons heureux. Il y aura moins d'enfants handicapés. La guerre n'est pas une bonne chose. Je me mets à la disposition du ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale pour sensibiliser tous les Ivoiriens à la paix avec ''Mon histoire" », soutient l’artiste.