‘’Hémopathies malignes en Afrique-drépanocytose’’, tel est le thème choisi pour le 11e congrès de la Société africaine francophone d’hématologie (Safema). En Côte d’Ivoire cet évènement qui est à 6e édition est organisé par la société ivoirienne d’hématologie immunologie oncologie et transfusion sanguine (Sihio-TS). Et ce, du 7 au 9 septembre 2022, à Grand-Bassam.

A cet effet, une rencontre s’est tenue le jeudi 1er septembre, à Cocody pour annoncer ces assises auxquelles sont attendus 200 spécialistes de la santé d’Afrique. Au cours de ce grand rendez-vous, plusieurs thématiques vont être abordées sur la sécurité sanguine, la drépanocytose, la prise en charge des malades, de l’impact de l’environnement sur la santé, des allergies et bien d’autres.

Ce sera également l’occasion pour le corps médical de faire l’état des lieux, en vue d’améliorer le diagnostic des hémopathies malignes et relever les défis en Afrique. Pour le Prof Gustave Koffi, chef de service d’hématologie au Chu de Yopougon, c’est une fierté pour la Côte d’Ivoire d’accueillir ce colloque depuis 1998. Car, dit-il, « la drépanocytose est devenue un problème communautaire voire sociétale.

En Côte d’Ivoire, ces hémopathies semblent de plus en plus fréquentes et leur prise en charge s’avère difficile ». Mentionnant que « les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs.

Parmi cet ensemble, on distingue les leucémies, les syndromes myélodysplasiques et les lymphomes ». Avant d’inviter à des retrouvailles pour des partages d’expériences au profit la population.

Présents, ces professionnels de la santé, entre autres, Liliane Siransy, présidente du Sihio-TS, les Professeurs Innocent Adoubi, coordonnateur du programme national de lutte contre le cancer et Romuald Dassé, chef de service immunologie se disent prêts pour apporter leur contribution significative au mieux-être de la société.

Florence Edie