La campagne de sensibilisation aux amendes forfaitaires initiées par le Trésor public s’est poursuivie du mercredi 24 au vendredi 26 août 2022, à Bouaké. À cette étape, le directeur général du Haut conseil des transporteurs s’est dit soulagé après les explications des émissaires du Trésor public, des représentants de la gendarmerie et de la police nationale. « Nous sommes rassurés », a réagi le directeur général du Haut conseil du transport, Diaby Ibrahim.

À l’en croire, les griefs contre la gendarmerie et la police sont nombreux, mais les transporteurs ne sont pas non plus exempts de reproches. « Changeons de mentalité car nous sommes matures. Soyons de bons transporteurs en évitant au maximum les infractions au Code de la route. Et quand il y a une contravention, acquittons-nous convenablement de nos amendes forfaitaires dans la courtoisie et le respect des forces de l’ordre. N’hésitons pas à saisir la hiérarchie des forces de l’ordre et le Trésor public lorsque nous estimons que nous sommes victimes d’abus », a-t-il souligné.

Il faut noter que les transporteurs estiment que certaines contraventions qui leur sont infligées ne sont pas justifiées ou même inventées de toutes pièces. Selon eux, ils subissent régulièrement des tracasseries routières et sont victimes de rackets.

En face, le Commissaire de police, commandant l’Unité de régulation de la circulation, Druid Colombe et l’Adjudant-chef major de la gendarmerie, commandant la Brigade terrestre d’Abidjan, Tiémoko Jean ont relevé que les transporteurs méconnaissent les textes relatifs aux contraventions et amendes.

Le Trésorier général de Bouaké sud, Ouattara N’Golo, représentant le Directeur général du Trésor public, Assahoré Konan Jacques, a rassuré les transporteurs.

Sercom