Production de logements abordables : Le président de la Cnpcci fait des propositions
« Avec les réalités actuelles liées au logement, nous sommes tentés de continuer à chercher et à trouver des leviers sur lesquels s’appuyer pour garantir des logements abordables ». Telle est la préoccupation de Siriki Sangaré, président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d’Ivoire (Cnpcci) et président de la Fédération des promoteurs immobiliers de l’Afrique de l’Ouest (Fpiao). Il l’a exprimée le 2 septembre 2022, à Cocody, à la réunion trimestrielle de la Cnpcci.
Selon lui, les programmes de construction de logements sociaux ne pourront à eux seuls, permettre de régler la problématique du logement abordable en Afrique.
« La Banque mondiale estime, bien que de nombreux gouvernements en Afrique fournissent directement des logements pour répondre à la demande des populations urbaines croissantes, ces programmes extrêmement coûteux pour le gouvernement sont hors de portée pour les citadins pauvres », a-t-il exposé. Et d’ajouter que pour l’institution, les maigres ressources de l'Etat doivent plutôt cibler le logement informel dans les zones à faible revenu en modernisant les infrastructures, en améliorant l'administration foncière et les règlements de planification, et en élargissant l'accès au financement par des prêts de microfinancement, des groupes de crédit et des coopératives de crédit.
Toutefois, il propose que l’amélioration de l’accès au crédit immobilier soit également l’un des principaux objectifs des gouvernements africains. Surtout sur un continent où seulement 42,61% des personnes âgées de 15 ans et plus possèdent un compte bancaire, dans la région subsaharienne en 2017 contre 94,68% dans les pays de l’Ocde.
Au-delà des programmes de construction de logements à moindre coût, relève Siriki Sangaré, les pays peuvent œuvrer pour réduire les coûts de construction en important moins et en produisant localement les matériaux de construction.
C’est pourquoi, selon lui, l’acquisition de technologies de pointe et la formation des ingénieurs s’avèrent également nécessaires pour construire des logements durables et de qualité.
« La Banque mondiale estime, bien que de nombreux gouvernements en Afrique fournissent directement des logements pour répondre à la demande des populations urbaines croissantes, ces programmes extrêmement coûteux pour le gouvernement sont hors de portée pour les citadins pauvres », a-t-il exposé. Et d’ajouter que pour l’institution, les maigres ressources de l'Etat doivent plutôt cibler le logement informel dans les zones à faible revenu en modernisant les infrastructures, en améliorant l'administration foncière et les règlements de planification, et en élargissant l'accès au financement par des prêts de microfinancement, des groupes de crédit et des coopératives de crédit.
Toutefois, il propose que l’amélioration de l’accès au crédit immobilier soit également l’un des principaux objectifs des gouvernements africains. Surtout sur un continent où seulement 42,61% des personnes âgées de 15 ans et plus possèdent un compte bancaire, dans la région subsaharienne en 2017 contre 94,68% dans les pays de l’Ocde.
Au-delà des programmes de construction de logements à moindre coût, relève Siriki Sangaré, les pays peuvent œuvrer pour réduire les coûts de construction en important moins et en produisant localement les matériaux de construction.
C’est pourquoi, selon lui, l’acquisition de technologies de pointe et la formation des ingénieurs s’avèrent également nécessaires pour construire des logements durables et de qualité.