Korhogo/Santé publique vétérinaire : Un nouveau code disponible pour la réglementation du secteur
En 2017, selon le ministère des Ressources animales et halieutiques (Mirah), la grippe aviaire a occasionné près de trois milliards de FCfa de pertes à l’État ivoirien.
Et chaque année, les maladies zoonotiques telles que la rage, le Covid 19, la brucellose sont des causes de mortalité. Face à cette situation, le Mirah, avec l’appui de l’Ong Brooke, institution britannique qui s’occupe de la santé animale, a décidé d’introduire de nouveaux textes législatifs et règlementaires pour améliorer les conditions de vie des animaux en vue d’une meilleure santé des Hommes.
L’atelier de vulgarisation desdits textes a eu lieu, le jeudi 8 septembre, à Korhogo. Et ce, en présence des préfets des départements du Nord, des directeurs départementaux du ministère des Ressources animales et halieutiques, des vétérinaires privés, des forces de défense et de sécurité.
Le ministère en charge des Ressources animales et halieutiques a, au cours de cet atelier, présenté aux parties prenantes le nouveau code de la Santé publique vétérinaire et ses textes subséquents, la loi relative à la pêche et à l’aquaculture et ses textes subséquents. Également, la loi relative à la transhumance et aux déplacements du bétail et ses textes subséquents.
La réglementation relative à la production animale a été expliquée. Et ce, à l’effet de sensibiliser les acteurs en vue d’assurer une large diffusion et vulgarisation des nouveaux textes.
A en croire Fadiga Haïda Kaly, conseillère technique au Mirah, ces nouveaux textes viennent en remplacement des anciens qui datent de 1963. Ils sont en conformité avec les nouvelles dispositions internationales contenues dans les codes sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé animale (Omsa), les règlements de l’Uemoa, les accords des mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale de la santé (Oms)...
Selon elle, le nouveau code qui comprend 340 articles va permettre d’améliorer la gouvernance du secteur. Notamment en termes de détection, de prévention et de riposte contre les maladies animales. « Les textes étaient vieillissants, on n’avait pas de comité d’éthique. Dans la nouvelle loi, nous avons un corpus bien détaillé sur le bien-être animal », a-t-elle expliqué.
Tout en ajoutant qu’avec ces textes, un préfet de département, en cas d’une maladie infectieuse dans sa localité, peut prendre un arrêté préfectoral de mise sous surveillance en entendant les résultats de laboratoire.
« Ce nouveau livre instaure également l’obligation de l’identification de tous les animaux sur l’étendue du territoire national. Et l’encadrement des modalités de prise en charge des animaux abandonnés, ce qui n’était pas le cas avec l’ancien code », a-t-elle poursuivi.
Le représentant de l’Ong Brooke en Afrique de l’Ouest,
Emmanuel Sarr, a félicité la Côte d’Ivoire qui est le premier pays de la sous-région à avoir adopté un code de santé publique vétérinaire. La Côte d’Ivoire est en très bonne position.A travers ce code, tous les défis auxquels la santé animale est confrontée sont pris en compte et vont être bientôt traités », a-t-il déclaré.
AMINATA DIARRASSOUBA
Correspondante régionale
L’atelier de vulgarisation desdits textes a eu lieu, le jeudi 8 septembre, à Korhogo. Et ce, en présence des préfets des départements du Nord, des directeurs départementaux du ministère des Ressources animales et halieutiques, des vétérinaires privés, des forces de défense et de sécurité.
Le ministère en charge des Ressources animales et halieutiques a, au cours de cet atelier, présenté aux parties prenantes le nouveau code de la Santé publique vétérinaire et ses textes subséquents, la loi relative à la pêche et à l’aquaculture et ses textes subséquents. Également, la loi relative à la transhumance et aux déplacements du bétail et ses textes subséquents.
La réglementation relative à la production animale a été expliquée. Et ce, à l’effet de sensibiliser les acteurs en vue d’assurer une large diffusion et vulgarisation des nouveaux textes.
A en croire Fadiga Haïda Kaly, conseillère technique au Mirah, ces nouveaux textes viennent en remplacement des anciens qui datent de 1963. Ils sont en conformité avec les nouvelles dispositions internationales contenues dans les codes sanitaires de l’Organisation mondiale de la santé animale (Omsa), les règlements de l’Uemoa, les accords des mesures sanitaires et phytosanitaires de l’Organisation mondiale de la santé (Oms)...
Selon elle, le nouveau code qui comprend 340 articles va permettre d’améliorer la gouvernance du secteur. Notamment en termes de détection, de prévention et de riposte contre les maladies animales. « Les textes étaient vieillissants, on n’avait pas de comité d’éthique. Dans la nouvelle loi, nous avons un corpus bien détaillé sur le bien-être animal », a-t-elle expliqué.
Tout en ajoutant qu’avec ces textes, un préfet de département, en cas d’une maladie infectieuse dans sa localité, peut prendre un arrêté préfectoral de mise sous surveillance en entendant les résultats de laboratoire.
« Ce nouveau livre instaure également l’obligation de l’identification de tous les animaux sur l’étendue du territoire national. Et l’encadrement des modalités de prise en charge des animaux abandonnés, ce qui n’était pas le cas avec l’ancien code », a-t-elle poursuivi.
Le représentant de l’Ong Brooke en Afrique de l’Ouest,
Emmanuel Sarr, a félicité la Côte d’Ivoire qui est le premier pays de la sous-région à avoir adopté un code de santé publique vétérinaire. La Côte d’Ivoire est en très bonne position.A travers ce code, tous les défis auxquels la santé animale est confrontée sont pris en compte et vont être bientôt traités », a-t-il déclaré.
AMINATA DIARRASSOUBA
Correspondante régionale