Europe : Olaf Scholz veut remettre les pendules à l’heure

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Europe : Olaf Scholz veut remettre les pendules à l’heure

Le 17/09/22 à 01:45
modifié 17/09/22 à 18:42
L'Allemagne doit devenir la «force armée la mieux équipée d'Europe». Cette idée évoqué le 16 septembre 2022 par le chancelier allemand, Olaf Scholz, indique que des changements profonds sont à venir en Europe. Les ambitions de celui qui n’était globalement attendu que sur la bonne gouvernance économique dans une Europe en perte de vitesse, notamment politique, énergétique et militaire, part de ce qu’après des années d'analyses «erronées», son pays n’est pas «entouré » que « d'amis».
Certainement que l’opposition russe à l’entrée d’anciens pays de l’Union soviétique dans l’Otan et devant servir de « positions avancées » compromet fortement cet aspect de la défense européenne. Olaf Scholz a donc opté pour un renforcement de sa capacité de discussion.

Donner à l'Europe un Chef de fil
Le chancelier allemand rêve également d’une plus importante représentativité sur l’échiquier international. En plus d’être la première économie européenne, l’Allemagne pourrait prendre la tête de cette partie du monde qui manque de chef et de gendarme. Surtout que les Américains renforcent leur influence en Amérique latine et tente de limiter la domination chinoise en Asie et dans le Pacifique.
C’est en cela qu’il a déclaré en direction de son armée: «Nous, Européens, devons assumer nettement plus de responsabilités au sein de l'Otan». En attendant la réaction de Washington à ce qui est clairement une tentative d’émancipation de la tutelle américaine, force est de constater qu’Olaf Scholz ne manque pas l’occasion de donner de nouvelles orientations à l’Europe. Cela indique clairement la volonté allemande de jouer de nouveau les premiers rôles, de reprendre les choses main et rompre avec se repli observé depuis l’issue catastrophique la seconde guerre mondiale.
C’est ainsi qu’Émannuel Macron et lui sont opposés sur le projets de gazoduc MidCat devant passer par les Pyrénées. Le Chef de l’État français le jugeant nocif pour l’environnement, pendant qu’Olaf Scholz privilégie la question énergétique qui se pose avec plus d’acuité du fait de la crise ukrainienne. Sur ce sujet, Olaf Scholz a réussi à rallier l’Espagne et le Portugal à sa cause. Le refus français tiendra-t-il longtemps ?


Le 17/09/22 à 01:45
modifié 17/09/22 à 18:42