Le plan de l'espace montré par les déguerpis. (Ph: Dr)

Sangaré Yacouba, député de Koumassi et président des Affaires économiques, financières et domaniales, a tenu à préciser que ce n’est pas tous les déguerpis qui ont été recasés. « Ce sont ceux qui ont accepté de coopérer et de faire confiance à la mairie qui ont été recasés. Car certains ont choisi la voie judiciaire ».

Avant d’ajouter que le maire Cissé Bacongo n’oublie personne. « C’est une personne qui respecte sa parole donnée. Il avait promis que tous les déguerpis seraient relogés. Un comité d’aide à la restructuration avait été mis en place. Ainsi, après avoir visité plusieurs sites (Songon, Anyama), c’est celui de Bonoua qui a été retenu de façon consensuelle par les personnes déguerpies pour leur recasement. Ce, après un accord avec un opérateur qui a accepté de céder à la mairie ce site qu’il avait acquis au préalable. C’est un site sécurisé et non litigieux », a-t-il soutenu.

Une vue de l'espace attribué aux déguerpis. (Ph: Dr)

Ban Paul, président des déguerpis des Cités Houphouët-Boigny 1 et 2 de Koumassi, a exprimé sa gratitude au maire Cissé Bacongo et au conseil municipal pour cette action sociale. « Il nous rétablit dans notre honneur et notre dignité mais mieux il nous permet d’être propriétaires des terrains alors que sur l’ancien site, il y avait beaucoup de litiges », a-t-il dit.

En novembre 2021, dans le cadre de la politique d’assainissement, d’anticipation sur les inondations, et la libération des exutoires et emprises du domaine public, les habitants des quartiers Houphouët-Boigny 1 et 2 ont été déguerpis.

Une correspondance particulière d’E.Y