Prix Ivoire 2024 : Azza Filiali honorée à Abidjan avec le soutien de son ambassadeur

La lauréate du Prix ivoire 2024 heureuse de recevoir son prix (DR)
La lauréate du Prix ivoire 2024 heureuse de recevoir son prix (DR)
La lauréate du Prix ivoire 2024 heureuse de recevoir son prix (DR)

Prix Ivoire 2024 : Azza Filiali honorée à Abidjan avec le soutien de son ambassadeur

Le 24/11/24 à 18:52
modifié 24/11/24 à 19:58
Zakoa d’Hary Rabary de Madagascar paru aux éditions Dodo vole en 2023 ; âmes tembé de Marie-George Thébia de la Guyane paru aux édition Feed Back en 2023 ; le Violon d’Adrien de Gary Victor d’Haiti paru aux éditions Mémoire d’Encrier en 2924 et « Malentendues » de Azza Filiali édité par Elyzad en 2024, étaient les ouvrages finalistes pour cette 16e édition du Prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone.

La lauréate connue depuis quelques jours, l’écrivaine tunisienne Azza Filiali avec son œuvre « Malentendues », a reçue officiellement son prix dans la soirée du samedi 23 novembre 2024, dans un hôtel sis au Vallons dans la commune de Cocody.

Une satisfaction de Azzali qui reconnait son travail (DR)
Une satisfaction de Azzali qui reconnait son travail (DR)



En présence de l’ambassadeur de la Tunisie en Côte d’Ivoire, Zied Saadaoui, de Kidi Bebey, invitée d’honneur de cette édition, de Gisèle Chatelain, directrice de l’industrie du livre et de la promotion de la lecture au ministère de la culture et de la francophonie, et d’un parterre d’invités parmi lesquels l’on a noté des écrivains, éditeurs, communicateurs, la lauréate a reçu son trophée plus deux chèques d’un montant d’un million de Fcfa chacun.

Naturellement, en un mot, la lauréate a exprimé sa reconnaissance à Akwaba culture pour ce prix qui met en lumière la littérature africaine. Azza Filiali n’a pas manqué de dire un mot à l’endroit de ce pays, la Côte d’Ivoire à travers lequel, elle se reconnait par la coopération culturelle qui lie cette nation à la Tunisie.

Quoi de plus normal également pour son ambassadeur, Zied Saadaoui, de saluer ce Prix. Qui selon lui, a mis en évidence son pays. « La présence de Azza Filiali depuis quelques jours à Abidjan a attiré plus l’attention du public et du monde à travers les médias sur la Tunisie. Toute chose selon lui, qui concourt à la bonne coopération culturelle entre la Tunise et la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré avec fierté.

Gisèle Chatelain, a salué les partenaires de l’‘évènement qui a travers leur soutien au prix, booste l’industrie du livre. « Ce prix est bien qu’une simple distinction. C’est un miroir. Il donne au monde une autre image de l’Afrique. Nous célébrons le pouvoir des mots. Des mots qui nous rassemblent. Merci pour le combat que vous menez pour la littérature », a développé la représentante de la ministre Françoise Remarck.

Et de féliciter la lauréate pour son œuvre. Elle a rassuré Akwaba culture pour le soutien technique, matériel et financier du ministère de la culture et de la francophonie qui selon elle, ne fera jamais défaut. Car, dit-elle, faire la promotion du livre, c’est perpétuer la mémoire collective.

Isabelle Kassi-Fofana, la présidente d’Akwaba culture, à son tour, a juste rappelé l’esprit de responsabilité, la marque de cette édition 16 du prix ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone.

Une édition dit-elle, dont les lauréats ont des écritures solides reconnues dans le monde. Pour évidence, la Tunisienne Azza Filiali qui ne déroge donc pas à la règle avec son roman, Malentendues. Un roman qui fait vivre des émotions en fouillant dans les voix féminines.

Le roman « Malentendues » de Azza Filiali fait 326 pages. Cette année, la mention spéciale est revenue à Charline Effah du Gabon pour « les Femmes de Bidibidi paru en 2023. Il fait 224 pages.



Le 24/11/24 à 18:52
modifié 24/11/24 à 19:58