Prix Ivoire 2024 : Azza Filiali honorée à Abidjan avec le soutien de son ambassadeur
En présence de l’ambassadeur de la Tunisie en Côte d’Ivoire, Zied Saadaoui, de Kidi Bebey, invitée d’honneur de cette édition, de Gisèle Chatelain, directrice de l’industrie du livre et de la promotion de la lecture au ministère de la culture et de la francophonie, et d’un parterre d’invités parmi lesquels l’on a noté des écrivains, éditeurs, communicateurs, la lauréate a reçu son trophée plus deux chèques d’un montant d’un million de Fcfa chacun.
Naturellement, en un mot, la lauréate a exprimé sa reconnaissance à Akwaba culture pour ce prix qui met en lumière la littérature africaine. Azza Filiali n’a pas manqué de dire un mot à l’endroit de ce pays, la Côte d’Ivoire à travers lequel, elle se reconnait par la coopération culturelle qui lie cette nation à la Tunisie.
Quoi de plus normal également pour son ambassadeur, Zied Saadaoui, de saluer ce Prix. Qui selon lui, a mis en évidence son pays. « La présence de Azza Filiali depuis quelques jours à Abidjan a attiré plus l’attention du public et du monde à travers les médias sur la Tunisie. Toute chose selon lui, qui concourt à la bonne coopération culturelle entre la Tunise et la Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré avec fierté.
Gisèle Chatelain, a salué les partenaires de l’‘évènement qui a travers leur soutien au prix, booste l’industrie du livre. « Ce prix est bien qu’une simple distinction. C’est un miroir. Il donne au monde une autre image de l’Afrique. Nous célébrons le pouvoir des mots. Des mots qui nous rassemblent. Merci pour le combat que vous menez pour la littérature », a développé la représentante de la ministre Françoise Remarck.
Et de féliciter la lauréate pour son œuvre. Elle a rassuré Akwaba culture pour le soutien technique, matériel et financier du ministère de la culture et de la francophonie qui selon elle, ne fera jamais défaut. Car, dit-elle, faire la promotion du livre, c’est perpétuer la mémoire collective.
Isabelle Kassi-Fofana, la présidente d’Akwaba culture, à son tour, a juste rappelé l’esprit de responsabilité, la marque de cette édition 16 du prix ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone.
Une édition dit-elle, dont les lauréats ont des écritures solides reconnues dans le monde. Pour évidence, la Tunisienne Azza Filiali qui ne déroge donc pas à la règle avec son roman, Malentendues. Un roman qui fait vivre des émotions en fouillant dans les voix féminines.
Le roman « Malentendues » de Azza Filiali fait 326 pages. Cette année, la mention spéciale est revenue à Charline Effah du Gabon pour « les Femmes de Bidibidi paru en 2023. Il fait 224 pages.