L’Union nationale des auto-écoles de Côte d’Ivoire (Unaeci) était en Assemblée générale extraordinaire le vendredi 30 septembre 2022, à la Bibliothèque nationale au Plateau. Il s’est agi pour les membres de cette union à l’occasion de ce rendez-vous de lancer un cri au ministre des Transports dans le cadre de la réforme engagée dans leur secteur. « Il s’agit de lancer un appel à nos autorités pour qu’elles nous associent à la réforme », a souhaité Guillaume Koko, président de l’Unaeci. Selon l’arrêté pour la réforme tel qu’annoncé par les autorités visant à assainir le secteur des auto-écoles doit être revu. « Nous avons parlé de séparation du permis A B C. Nous avons besoin d’équipements. Le ministre de tutelle a promis régler la question avec le Fonds de développement du transport routier. Sans les équipements nous ne pouvons pas fonctionner correctement. Nous ne demandons pas d’argent. Nous souhaitons que des mesures soient prises afin que nous puissions bien fonctionner », a plaidé le président.

Guillaume Koko s’est également offusqué de ce que les acteurs n’ont pas été associés à la dernière rencontre sur la réforme du permis de conduire tenue par la tutelle alors que l’Union a fait des propositions intéressantes. « Nous avons longtemps dénoncé les coûts du permis. Nous subissons des permis à 35 000F pour des actions électoralistes. Ça suffit aujourd’hui » , s’est-il voulu clair. C’est pourquoi, au nom des acteurs, le président a appelé à l’organisation des états généraux des auto-écoles.

Ce qui contribuera à coup sûr à la prise de mesures fortes et applicables pour le bonheur des acteurs dudit secteur. S’agissant de la nouvelle mesure en rapport avec la Couverture maladie universelle (Cmu) qui stipule que tout candidat à un permis de conduire doit dorénavant se munir de la carte Cmu, Guillaume Koko estime que les propriétaires des auto-écoles doivent être mieux imprégnés pour éviter que cela leur soit préjudiciable.