Journée de l’enfant africain: Le gouvernement s’engage à protéger les enfants contre les pratiques culturelles néfastes
« La protection des enfants contre les pratiques culturelles néfastes : Progrès réalisés par la Côte d’Ivoire, depuis 2013 », c’est sur thème que la 32e Journée de l’enfant (Jea) a été célébrée, samedi 1er octobre 2022, à la préfecture de Bouaké, en présence de Nassénéba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Amadou Koné, ministre des Transports, parrain de la cérémonie et Jean Claude Kouassi, ministre-gouverneur du District autonome de la Valée du Bandama.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a affirmé que trop de pratiques ancrées dans les habitudes nuisent au plein épanouissement des enfants dont les droits fondamentaux sont bafoués. « Chaque année, des millions d’enfants dans le monde sont encore victimes de pratiques traditionnelles occasionnant des conséquences diverses sur leur santé ou sur leur développement », a-t-elle déploré.
Pour elles, ces pratiques culturelles néfastes, telles que le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines désignent des pratiques discriminatoires implantées de longue date au point que certaines cultures et sociétés finissent par les considérer comme acceptables. « Elles ne sont le fait de nos cultures », a-t-elle rejeté.
Alertes, de nouveaux cas dramatiques
Si l’on en croit Nassénéba Touré, chaque semaine, ses services sont alertés de nouveaux cas dramatiques et terrifiants de nouvelles victimes, contraintes de se marier précocement, accusées de sorcellerie et violentées, contraintes à la mendicité, soumises au travail servile et aux restrictions alimentaires ou à l’alimentation forcée et mises en danger par beaucoup d’autres pratiques.
« Souvent violentes par nature, ces pratiques compromettent le développement et l’éducation de l’enfant, laissent des traces profondes et durables sur sa psychologie et sa santé, et peuvent entrainer l’invalidité ou la mort. Certaines pratiques néfastes, constituant des formes de torture sont malheureusement souvent justifiées par la morale ou l’honneur familial », s’est-elle inquiété.
D’ailleurs, une enquête révèle que 58% des filles et 66,5% des garçons ont subi au moins une forme de violence pendant l’enfance. Il ressort également que la violence sexuelle chez les filles pendant l’enfance est de 19,2% soit une fille sur cinq.
« Ces statistiques nous interpellent plus que jamais dans une synergie d’actions pour inverser la tendance », a alerté la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Face justement à ces statistiques plus ou moins alarmantes, elle a réaffirmé haut et fort l’engagement du gouvernement sous le leadership du Président de la République, Alassane Ouattara, à poursuivre et à intensifier ses efforts vers la pleine protection de tous les enfants exposés aux pratiques néfastes et à toutes formes de violences.
« Nous devons les défendre et adopter les bonnes pratiques qui les aident à mieux grandir, assurer leur éducation, créer un environnement protecteur et sans violence », a-t-elle martelé.
Le gouvernement a ratifié les textes
Quant au ministre Amadou Koné, il a révélé que sous l’impulsion du Président de la République, Alassane Ouattara, le gouvernement de Côte d’Ivoire, dans son engagement de protéger les enfants, a ratifié les textes internationaux sur les droits des enfants tels que la Convention relative aux droits des enfants (Cde) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (Cadbe).
Aussi s’est-il réjoui de ce que le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sous la coordination du Premier ministre, Patrick Achi, ne ménage aucun effort pour permettre à chaque enfant de vivre dans un environnement protecteur favorisant son environnement.
Le ministre des Transports a avoué que depuis 2012, la politique nationale de protection de l’enfant a été adoptée par le gouvernement et mise en œuvre à travers un plan d’action budgétisé en vue d’avoir une réponse à toutes les violences qui affectent les enfants en Côte d’Ivoire.
« En 2019, plusieurs actions ont été menées en faveur de protection de l’enfance. Ce qui a permis d’organiser 749 campagnes de sensibilisation de masse dont 319 en milieu urbain et 430 en milieu rural », a salué le député de Bouaké commune.
Yvanne Yodé N’Guessan, président du Parlement des enfants, a affirmé qu’à travers cette journée, tous les enfants de Côte d’Ivoire se sentent aimer. C’est pourquoi, tout en remerciant la ministre de tutelle pour toutes actions menées pour leur protection.
Il l’a priée de bien vouloir transmettre au Président de la République, Alassane Ouattara et à la Première dame, Dominique Ouattara leurs remerciements pour tout ce qu’ils font et continueront de faire pour la protection des enfants. « Nous les aimons », a-t-il lancé.
Cette lutte, le gouvernement n’est pas le seul à la mener. Bien au contraire.
Dina Rakotoharifetra, représentante adjointe par intérim, a, au nom de Marc Vincent, représentant résident de l'Unicef, rappelé que cette journée est au cœur du combat de l’institution onusienne qu’elle représente. Aussi, a-t-elle tenu à rassurer le gouvernement que l’Unicef sera toujours à ses côtés pour défendre les droits des enfants qui est l’avenir de demain.
En marge de cette célébration, des kits scolaires ont été distribués à près d’une quarantaine d’enfants issus de familles démunies en vue de faciliter leur rentrée scolaire.
Soulignons que la Journée de l’enfant africain qui est officiellement célébrée, le 16 juin de chaque année, vise à la promotion des droits de l’enfant en Afrique.
Pour elles, ces pratiques culturelles néfastes, telles que le mariage d’enfants et les mutilations génitales féminines désignent des pratiques discriminatoires implantées de longue date au point que certaines cultures et sociétés finissent par les considérer comme acceptables. « Elles ne sont le fait de nos cultures », a-t-elle rejeté.
Alertes, de nouveaux cas dramatiques
Si l’on en croit Nassénéba Touré, chaque semaine, ses services sont alertés de nouveaux cas dramatiques et terrifiants de nouvelles victimes, contraintes de se marier précocement, accusées de sorcellerie et violentées, contraintes à la mendicité, soumises au travail servile et aux restrictions alimentaires ou à l’alimentation forcée et mises en danger par beaucoup d’autres pratiques.
« Souvent violentes par nature, ces pratiques compromettent le développement et l’éducation de l’enfant, laissent des traces profondes et durables sur sa psychologie et sa santé, et peuvent entrainer l’invalidité ou la mort. Certaines pratiques néfastes, constituant des formes de torture sont malheureusement souvent justifiées par la morale ou l’honneur familial », s’est-elle inquiété.
D’ailleurs, une enquête révèle que 58% des filles et 66,5% des garçons ont subi au moins une forme de violence pendant l’enfance. Il ressort également que la violence sexuelle chez les filles pendant l’enfance est de 19,2% soit une fille sur cinq.
« Ces statistiques nous interpellent plus que jamais dans une synergie d’actions pour inverser la tendance », a alerté la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Face justement à ces statistiques plus ou moins alarmantes, elle a réaffirmé haut et fort l’engagement du gouvernement sous le leadership du Président de la République, Alassane Ouattara, à poursuivre et à intensifier ses efforts vers la pleine protection de tous les enfants exposés aux pratiques néfastes et à toutes formes de violences.
« Nous devons les défendre et adopter les bonnes pratiques qui les aident à mieux grandir, assurer leur éducation, créer un environnement protecteur et sans violence », a-t-elle martelé.
Le gouvernement a ratifié les textes
Quant au ministre Amadou Koné, il a révélé que sous l’impulsion du Président de la République, Alassane Ouattara, le gouvernement de Côte d’Ivoire, dans son engagement de protéger les enfants, a ratifié les textes internationaux sur les droits des enfants tels que la Convention relative aux droits des enfants (Cde) et la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant (Cadbe).
Aussi s’est-il réjoui de ce que le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant sous la coordination du Premier ministre, Patrick Achi, ne ménage aucun effort pour permettre à chaque enfant de vivre dans un environnement protecteur favorisant son environnement.
Le ministre des Transports a avoué que depuis 2012, la politique nationale de protection de l’enfant a été adoptée par le gouvernement et mise en œuvre à travers un plan d’action budgétisé en vue d’avoir une réponse à toutes les violences qui affectent les enfants en Côte d’Ivoire.
« En 2019, plusieurs actions ont été menées en faveur de protection de l’enfance. Ce qui a permis d’organiser 749 campagnes de sensibilisation de masse dont 319 en milieu urbain et 430 en milieu rural », a salué le député de Bouaké commune.
Yvanne Yodé N’Guessan, président du Parlement des enfants, a affirmé qu’à travers cette journée, tous les enfants de Côte d’Ivoire se sentent aimer. C’est pourquoi, tout en remerciant la ministre de tutelle pour toutes actions menées pour leur protection.
Il l’a priée de bien vouloir transmettre au Président de la République, Alassane Ouattara et à la Première dame, Dominique Ouattara leurs remerciements pour tout ce qu’ils font et continueront de faire pour la protection des enfants. « Nous les aimons », a-t-il lancé.
Cette lutte, le gouvernement n’est pas le seul à la mener. Bien au contraire.
Dina Rakotoharifetra, représentante adjointe par intérim, a, au nom de Marc Vincent, représentant résident de l'Unicef, rappelé que cette journée est au cœur du combat de l’institution onusienne qu’elle représente. Aussi, a-t-elle tenu à rassurer le gouvernement que l’Unicef sera toujours à ses côtés pour défendre les droits des enfants qui est l’avenir de demain.
En marge de cette célébration, des kits scolaires ont été distribués à près d’une quarantaine d’enfants issus de familles démunies en vue de faciliter leur rentrée scolaire.
Soulignons que la Journée de l’enfant africain qui est officiellement célébrée, le 16 juin de chaque année, vise à la promotion des droits de l’enfant en Afrique.