Lutte contre la désinformation et les Fake news : Le Centre ESD présente un guide médias
Selon lui, la mort par immolation du jeune vendeur tunisien, Mohamed Bouazizi, en 2010 qui marque le début du printemps arabe et la profanation en Côte d’Ivoire de la tombe de l’artiste Dj Arafat en 2019, constituent des preuves tangibles de ce que les médias sociaux apportent plus de liberté. Mais, ils peuvent être aussi source d’aliénation, de division et de déshumanisation, du fait de l’obscurantisme et de l’analphabétisme des populations.
Pour lui, « il ne suffit pas de se plaindre, il faut agir. C’est ce que le Centre Esd essaie de faire avec les partenaires pour inverser la courbe des valeurs en semant les graines de l’éducation aux médias ».
L’Ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Ingo Herbert, s’est félicité de l’initiative du Centre Esd. Avant de rappeler que l’Allemagne hitlérienne a été victime de propagande médiatique. De même, la guerre en Ukraine donne lieu aujourd’hui à des manipulations de l’information et propagande de tous genres. Toutes ces situations nécessitent une éducation aux médias.
Pour Jonas-Cyrille Djondé, coordinateur programme des nouveaux médias, représentant le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, l’éducation aux médias est un sujet d’actualité car un citoyen mal informé est un canal à risque. C’est pourquoi il a tenu à saluer le centre Esd pour cet engagement citoyen qui constitue l’un des axes prioritaires du gouvernement ivoirien.
« Ce projet vise à former des citoyens de qualité ayant une grande capacité d’analyse, distinguant le vrai du faux dans une société à fort taux d’analphabétisme. C’est pourquoi nous nous félicitons de la caution institutionnelle du ministère de l’Economie numérique à cette activité », a indiqué Koffi Kouakou, représentant le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Touré Mamadou.
Notons que cette cérémonie a été également marquée par la remise de certificat aux multiplicateurs d’alertes de la cohorte 2022.
Une correspondance particulière