Visite des équipes opérationnelles sur le terrain : Le Cocan réserve une belle surprise au monde

Le comité d'organisation travaille à offrir une Can qui restera gravée dans les annales du pays. (Ph: Cocan)
Le comité d'organisation travaille à offrir une Can qui restera gravée dans les annales du pays. (Ph: Cocan)
Le comité d'organisation travaille à offrir une Can qui restera gravée dans les annales du pays. (Ph: Cocan)

Visite des équipes opérationnelles sur le terrain : Le Cocan réserve une belle surprise au monde

Le 15/10/22 à 16:13
modifié 15/10/22 à 16:21
Pour la première fois, la Can sera organisée par des jeunes formés sur le plan local.
Le Comité d’organisation de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023) a envoyé à nouveau ses équipes opérationnelles sur le terrain les 11, 12 et 13 octobre derniers. Du stade olympique d’Ebimpé, au stade de la Paix de Bouaké en passant par le nouveau stade de Yamoussoukro homologué par la Caf, on a pu apprécier la valeur et le savoir-faire des différents chefs de projets.

Des jeunes filles et garçons sérieux, très appliqués, fiers et heureux de savoir que cette Can en Côte d’Ivoire sera organisée par eux. « C’est une grande première », révèle Robins Tchale-Watchou, l’ancien rugbyman d’origine camerounaise qui dirige Vivendi sports. Ce sont ses services rompus à l’organisation d’événements sportifs de grande envergure qui, après les avoir formés, encadrent ces jeunes ivoiriens sur le terrain.

«Il faut que nous soyons clairs : nous sommes là parce que c’est le Cocan qui va organiser la compétition en 2023, il fallait voir dans quelle mesure les travaux en l’état peuvent nous permettre de nous projeter dans la phase opérationnelle. Nous sommes agréablement surpris de voir des chefs de projet prendre les choses en main, aborder frontalement les agents du Bnetd, de l’Ons, chercher à clarifier un certain nombre de points pour avoir une bonne visibilité sur la configuration du bâtiment en vue de l’implémentation de nos opérations », explique Denis Navizet, consultant Vivendi sports.

Pour Lopez Beugré, chef de projet terrain d’entraînement, chargé de la planification des séances d’entraînement des différentes équipes pendant la Can, se dit satisfait de la visite technique de trois jours à Ebimpé, Yamoussoukro et Bouaké. « Ma mission dans cette mission technique était de voir si les terrains d’entraînement sont en conformité avec le cahier de charges de la Caf. Il y a une bonne évolution. Nous avons des aires de jeu bien gazonnés. Les équipements, au niveau des vestiaires sont au top. Reste l’installation des pilonnes d’éclairage qui sont en cours », a-t-il déclaré après la visite.

La compétition se déroulera sur des terrains de rêve, à Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro. (Ph: Cocan)
La compétition se déroulera sur des terrains de rêve, à Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo et San Pedro. (Ph: Cocan)



De son côté, Randolph Niangoran, chef de projet entretien et maintenance abonde dans le même sens. « Pendant ces trois jours, nous nous sommes occupés à repérer les fosses septiques. Il faut veiller à ce qu’on ne bâtisse pas d’installations temporaires dessus. Repérer d’éventuels défauts techniques, d’électricité, de plomberie etc. Voir également le mode de fonctionnement des groupes électrogènes. Il ne faut pas que nous soyons surpris au moment de l’événement. En tout cas, dans l’ensemble, tout ce que nous avons vu est excellent ».

Aussi bien pour le chef de la mission du Cocan 2023, Youssouf Diarra, que du partenaire événementiel, tout est en train de se mettre en place pour la plus belle Can en Côte d’Ivoire. Mais il n’y a pas que le volet festif qui préoccupe les Ivoiriens. Ils veulent que cette Coupe d’Afrique de la Caf laisse dans le pays un héritage pour la postérité.

« En effet, il y aura un capital humain qui va rester en Côte d’Ivoire. Car tous ces jeunes qui font bouger le Cocan, dit-on, vont constituer une filière. « La vision du Chef de l’État de doter la Côte d’Ivoire d’infrastructures modernes, avec tout ce qui va avec, comme autoroutes, hôtels, hôpitaux, n’aura de sens que si derrière, il y a un modèle viable. Et la base de ce modèle, ce sont les ressources humaines », précise M. Tchale-Watchou.

Sur ce plan, la Côte d’Ivoire peut être fière.

« Tout le mérite revient au Chef de l’État qui a eu cette vision en demandant à organiser cette Can, mais aussi au président François Albert Amichia, en qui il a placé toute sa confiance. C’est lui qui a demandé à ce qu’on consacre nos efforts sur l’héritage. En effet après la Can, on se posera la question pour savoir ce qu’on fera de tout ce qu’on a construits ? Et ici, en Côte d’Ivoire, on a anticipé. De sorte qu’on aura la chance d’avoir une bonne base pour pérenniser les acquis », affirme t-il.



Le 15/10/22 à 16:13
modifié 15/10/22 à 16:21