« Je voudrais vous donner l’assurance que nous ne ménagerons aucun effort pour poursuivre notre appui au rayonnement de la région de Gbêkê. Je reste convaincu qu’un souffle nouveau de dynamisme, de confiance dans l’efficacité et la collaboration nous habitera et nous conduira au succès de nos actions », a dit Souleymane Diarrassouba, ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, le vendredi 14 octobre, au Centre culturel Jacques Aka de Bouaké, lors de la cérémonie de clôture des Journées économiques organisées par la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci) dont il en assurait le patronage.

Avec pour thème général : « Quel partenariat entre l’État et le secteur privé pour la renaissance de la région de Gbêkê ? », ces assises avaient pour objectif de créer les meilleures conditions grâce au dialogue public-privé, pour l’épanouissement du secteur privé local et le développement économique de la région de Gbêkê.

Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Pme, l’un des mérites de ces journées est d’avoir pu échanger et mutualiser les compétences en vue de proposer aux autorités compétentes, les recommandations aux préoccupations du secteur privé de la région de Gbêkê.

A cet effet, l’émissaire du gouvernement a salué la forte mobilisation des différentes directions régionales et des groupements professionnels de Bouaké à la plateforme mise en place par le comité de concertation État-secteur privé afin de faciliter la prise en charge des préoccupations des opérateurs économiques et également leur permettre de mieux s’imprégner des mesures et réformes prises par le gouvernement pour leur développement.

Tout en se félicitant pour les riches et féconds échanges qui ont eu lieu au cours de ces journées, Souleymane Diarrassouba a relevé quelques idées fortes lors des différents panels. Il ressort en premier lieu, a-t-il dit, que la création de meilleures conditions de collaboration dans le cadre du dialogue public-privé est un facteur d’épanouissement du secteur privé local et un catalyseur du développement économique et social de la région de Gbêkê.

Par ailleurs, il a noté que le renforcement des compétences du secteur privé local à travers l’information, la sensibilisation aux dispositifs d’appui existant ainsi que la formation contribueraient à renforcer la compétitivité des entreprises locales, leur professionnalisation étant un gage de la renaissance économique et du repositionnement de la région de Gbêkê comme 2e pôle de l’économie ivoirienne.

Le patron de ces journées a aussi noté que plusieurs recommandations sur la question de la renaissance économique de la région ont été exposées par les différents orateurs. Il en ressort, a-t-il signifié, qu’une collaboration harmonieuse demeure capitale et indispensable dans la conduite des processus de développement.

Selon lui, il paraît opportun de relever quelques propositions qui s’intègrent dans le cadre du développement des activités et qui sont en conformité avec les objectifs assignés à son ministère. « Il s’agit notamment de la labélisation et la valorisation des produits agricoles, la mise en place de dispositifs d’accompagnement pour faciliter le redémarrage et le développement des activités industrielles, l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan local d’industrialisation qui s’intègrera dans une vision et une planification de développement et la professionnalisation de la fonction de commerçant et de transporteur », a-t-il énuméré. Il a rassuré que toutes ces propositions, dont certains sont déjà analysées avec intérêt par le gouvernement, feront l’objet d’une attention particulière.

Relance des activités de l’usine Gonfreville

Souleymane Diarrassouba a tenu aussi à rappeler que dans le cadre de la relance de certains secteurs stratégiques, le Conseil des ministres a adopté, en sa séance du 22 février 2022, le cadre stratégique de développement des zones industrielles, dans l’optique de créer des zones industrielles de qualité, répondant aux attentes des industriels.

C’est justement dans cet élan, a-t-il fait savoir, que le Premier ministre Patrick Achi s’est engagé à faire renaître l’industrie textile locale, avec la relance des activités de l’usine Gonfreville de Bouaké et d’accélérer la création de la zone franche textile de Bouaké de 150 hectares.

« Le Marché de gros de Bouaké, aujourd’hui fonctionnel, est un des maillons importants du réseau des marchés d’intérêt national de Côte d’Ivoire. Il s’intègre dans la stratégie de commercialisation de produits vivriers et donc dans la lutte contre la vie chère », a-t-il assuré.