Enseignement supérieur : Adama Diawara annonce la création de l’agence spatiale ivoirienne

Pour la Côte d’Ivoire qui veut des ressources humaines de qualité, capables d’apporter leur pierre au développement du pays, cette école, à en croire le ministre, contribuera à la formation des étudiants. Car, dira-t-il, à l’image du pays, le secteur de l’éducation-formation doit fournir à toutes les autres nations africaines, les compétences capables de relever les défis liés à leur développement durable.
Pour accompagner cette dynamique, des efforts doivent être consentis par tous, pour renforcer les capacités de formation dans les disciplines scientifiques et technologiques, en vue de soutenir la recherche et l’innovation technologique, gage de l’émergence des nations. Il a, par ailleurs, salué l’initiative Iswi-Maghreb-Afrique de l’Ouest et centrale.
Christine Omory-Mazaudier, chercheur experte auprès des Nations unies dans la commission sur les navigations satellitaires, indique qu’il faut énormément de cerveaux pour construire cette discipline : « Avec les techniques satellitaires, nous sommes tous vulnérables. Seuls les scientifiques nous aideront à vaincre cette vulnérabilité ».
Pour elle, cette édition est très importante car tous les évènements solaires peuvent agir sur la télécommunication entre les satellites utilisés par tout le monde, même en agriculture et la terre.
Cette école de météorologie de l’espace vise à connaître les processus physiques qui peuvent détériorer les communications. Elle ajoute que tout ce qui est lié aux sciences de l’espace est lié au développement du pays.

Professeur Vafi Doumbia, directeur général de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, par ailleurs président de la société ivoirienne de physique et président d’organisation de l’Imao, a fait savoir que cette science est très récente.
Au total, ce sont 20 auditeurs venus d’Afrique du Nord, du Centre et de l’Ouest, auxquels s’ajoute une vingtaine d’auditeurs ivoiriens qui bénéficieront de l’encadrement de 16 enseignants-chercheurs de haut niveau.
Ceux-ci donneront des cours relatifs aux sciences de la météorologie de l’espace aux étudiants de master 2 et à ceux inscrits en thèse. L’objectif est, selon le ministre, le renforcement des capacités des enseignants chercheurs en matière de sciences de l’espace.