A la fin de l'Afterwork, les participants ont fait don d'un tableau à l'invité. (Dr)

Les entreprises de mobile collectent donc de l’argent à travers leurs transactions quotidiennes qu’elles déversent dans le système bancaire formel. Katier Bamba souligne qu’il s’agit d’une manne importante que les banques reçoivent et qu’elles peuvent mettre à la disposition de l’Etat, à des opérateurs par des prêts pour le financement de l’économie ou pour la réalisation de divers projets nationaux. « L’activité quotidienne des points de vente fait tourner l’activité des banques », précise le manager.

Outre le financement de l’économie, M. Katier Bamba ajoute qu’il y a un grand nombre de personnes qui vit de l’écosystème du paiement mobile à travers le nombre d’emplois qu’il génère : le call center, les agents exerçant dans les entreprises de mobile, les particuliers qui ouvrent leurs propres points de vente sans oublier les prestataires, etc.

Malgré l’impact financier et économique, il note en revanche des challenges au niveau de l’interopérabilité, la réglementation, la régulation et l’acquisition des documents administratifs par les populations. Des défis qui, s’ils sont relevés, peuvent améliorer davantage la vie des populations.

L’invité spécial loue tout de même la supervision de l’écosystème par la Banque centrale (la Bceao) qui œuvre à la stabilisation du secteur dans l’Uemoa.

Il faut indiquer que les Skema Alumnis se rencontrent par moment pour renforcer leurs liens et débattre sur une thématique donnée. Ces rencontres, faut-il le signaler, sont soutenues par leur établissement, la Skema Business School qui est présente dans plusieurs autres pays à part la France.

A la fin de l'Afterwork, les participants ont fait don d'un tableau à l'invité spécial.