Manifestations au Tchad: pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité des violences

Tchad-manifestations. ( Ph: La trobune Afrique)
Tchad-manifestations. ( Ph: La trobune Afrique)
Tchad-manifestations. ( Ph: La trobune Afrique)

Manifestations au Tchad: pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité des violences

Le 21/10/22 à 05:33
modifié 21/10/22 à 05:40
Journée meurtrière jeudi au Tchad lors de manifestations appelées par l'opposition pour protester contre le maintien à la tête de la transition du président Mahamat Idriss Déby Itno. Il y a eu des dizaines de morts, des civils tués par balles.

Les bilans avancés par les uns et les autres divergent. Jeudi, en fin de journée, le Premier ministre Saleh Kebzabo a évoqué «une cinquantaine de morts» et «300 blessés».

Il a annoncé un couvre-feu dans quatre villes de 18h à 6h du matin jusqu'au retour total de l'ordre ainsi que des poursuites judiciaires. Il fait porter la responsabilité des violences aux organisateurs des manifestations.

« Ce qui s'est passé ce jeudi est une tentative de coup d'État », a déclaré Saleh Kebzabo, au cours de la conférence de presse qu'il a donné jeudi en fin de journée. Devant les journalistes, le nouveau Premier ministre de transition du Tchad a affirmé que des manifestants étaient armés, formés à des techniques de guérilla. Il justifie les tirs à balles réelles en pleine rue.

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Le 21/10/22 à 05:33
modifié 21/10/22 à 05:40