Dans le cadre de “Octobre rose”, les membres de l'Ong "Cœur Glorieux" ont bénéficié d'une formation sur le cancer de sein pour mener à bien la sensibilisation auprès des populations. C'était le 22 octobre 2022, à Abidjan-Cocody. Une formation traduisant l'adhésion de l’Ong dans la lutte contre ce fléau.

Au cours de la formation, les membres de l'Ong "Cœur Glorieux" ont été outillés sur les signes cliniques de la pathologie (Ndlr, grossissement anormal et l’apparition de boule à l’intérieur du sein) et les traitements existants à ce jour (la chimiothérapie, la chirurgie). Ce, afin de faire prendre conscience aux populations sur son existence et ses dégâts.

Le conférencier, Dr Ecrabey Yann Christian, a conseillé les participants, au regard du coût élevé du traitement, des consultations régulières chez le gynécologue. Il a surtout attiré l'attention sur les techniques de l’autopalpation, en clair le dépistage précoce pour une prise en charge rapide afin de garantir la guérison chez la porteuse.

Le conférencier a fait remarquer que cette pathologie prend de plus en plus de l’ampleur sous nos tropiques du fait de la vie liée à l’aisance, les facteurs de risques, aussi les stéréotypes quant au cancer.

Pour Dr Ecrabey Yann Christian, les femmes de 20 à 40 ans devront se faire dépister tous les trois ans. Après 40 ans, elles devront le faire chaque année. Puis, tous les deux ans, les femmes de 50 à 69 ans. Il ressort de la conférence qu'une femme sur 12 développe un cancer de sein dans sa vie. Mais, le pronostic vital de la femme découle d'une détection précoce de la maladie.

Face à ce fléau, la présidente-fondatrice de l’Ong "Cœur Glorieux", Kpazara Liliane, a précisé que son organisation entend mener des actions d’aide tant dans le domaine de la santé que de l’éducation. Ce, en faveur des populations vulnérables à Abidjan, ainsi qu’à l’intérieur du pays, au titre de son programme d’activités 2022-2023.

« L'année prochaine, c'est-à-dire 2023, nous envisageons d'aller sur le terrain pour aider les personnes vulnérables de sexe féminin à se faire dépister pour réduire l'impact de cette maladie au niveau de la société. Cela fera partie de notre plan d'action », a-t-elle fait savoir.

Puis d'ajouter : « Au niveau de la population, il s'agira de diagnostiquer en cherchant à connaître leur véritable problème. Car on enregistre beaucoup de difficultés que le gouvernement n'arrive pas à résorber. »

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