Le président de l’Association africaine des relations publiques (Apra), Badejo-Okusanya Oluyome, est en visite à Abidjan depuis quelques jours, dans le cadre des activités de l’organisation visant à bâtir un pont entre les pays anglophones et les pays francophones qui en sont membres.

A l’occasion d’une rencontre avec la presse le lundi 24 octobre 2022, à Abidjan-Cocody, Badejo-Okusanya Oluyome a présenté les recettes pour promouvoir les potentialités du continent. Pour lui, il faut miser sur les relations publiques pour faire valoir les ressources humaines et naturelles.

A l’en croire, il y a une responsabilité de positionner l’Afrique. Et pour atteindre cet objectif, qui mieux que les relations peuvent permettre d’y parvenir ? Les relations publiques, affirme-t-il, aideront à « mieux raconter l’histoire » du continent.

L’association se veut un instrument rassemblant toutes les forces et expertises africaines en matière de relations publiques pour relever des défis liés à la réputation de l’Afrique. Raison pour laquelle, elle entend se positionner comme un consultant auprès de l’Union africaine pour adresser cette question. Elle jouera non seulement un rôle de stratégie et de gestion des opinions, mais aussi elle pourra conseiller les leaders et apporter une formation adéquate.

Déjà dans le cadre de ses activités, l’Apra envisage de tenir sa conférence annuelle 2023 au mois de mai à Lusaka, en Zambie. Il s’agira, à cette occasion, de mener des réflexions profondes pour booster le secteur de la créativité et mieux manager les relations publiques en Afrique.

L’Association africaine des relations publiques (Apra) existe depuis 1975. Elle compte en son sein 35 pays membres. Son siège est au Nigeria. Sauf changement de dernière minute, la Côte d’Ivoire a été choisie pour accueillir la conférence annuelle 2024.