Réconciliation et cohésion : la stratégie nationale 2021-2025 en cours de validation
À en croire le ministre, la Snrcs 2021-2025 a été faite sur la base des acquis de celle de 2016-2017, ainsi que sur de nouvelles orientations en matière de réconciliation et de cohésion sociale. Il a également indiqué que la Snrcs 2021-2025 s’aligne sur les grandes lignes nationale, sous-régionale, africaine et même mondiale de développement.
La nouvelle stratégie intègre en son sein « la théorie du changement, les valeurs de pardon, la solidarité, la justice, le respect des droits, de l’équité et de la dignité humaine », a-t-il expliqué. L'atelier de validation qui se déroule en ce moment, a-t-il ajouté, marque la fin de l’élaboration de cette nouvelle stratégie qui sera « intégrée dans l’agenda gouvernemental dans quelques semaines ».
Le ministre Kouadio Konan Bertin n’a pas manqué de signifier que cet atelier intervient après la concertation inclusive prenant en compte la société civile, les ministères techniques, les institutions de la République, les autorités coutumières et les partenaires au développement. L’intervention de toutes ces couches sociales, selon le ministre Kkb, a permis d'identifier les défis majeurs en matière de réconciliation et de cohésion nationale.
Par ailleurs, la Représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a expliqué qu’au cours de la mise en pratique de la Snrcs 2016-2020, la Côte d’Ivoire a fait des avancées « très importante qui ont permis d'enregistrer un apaisement de la vie publique et un développement économique et social impressionnant ».
Mais elle a affirmé qu’il faut reconnaître que des défis majeurs restent encore à relever pour préserver ces acquis et inscrire de façon irréversible le pays sur la voie de la paix et du développement durable. Au nombre des efforts que doit faire la Côte d’Ivoire, la Représentante résidente du Pnud a cité, entre autres, les situations de violence qui surgissent à chaque processus électoral engendrant des pertes en vies humaines et la difficile collaboration entre les forces de l’ordre et certaines communautés locales.
DANIELLE SERI (Stagiaire)