De nombreuses femmes venues des communes du District d'Abidjan ont pris d'assaut le Cnrao. (Ph: Ph)
De nombreuses femmes venues des communes du District d'Abidjan ont pris d'assaut le Cnrao. (Ph: Ph)
Lutte contre le cancer du sein : Près de 2000 femmes dépistées par le Cnrao
Après l’étape du 8 octobre dernier qui a enregistré 714 femmes, la deuxième grande campagne de dépistage gratuit du cancer du sein organisée le samedi 29 octobre a réuni à la mi-journée 1000 femmes. Une initiative qui entre dans le cadre des activités d’octobre rose du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (Cnrao).
Se félicitant de l’engouement suscité par cette campagne et la forte mobilisation des femmes, la directrice du Cnrao, Pr Judith Didi Kouko Coulibaly, a une fois de plus rappelé que le cancer du sein est un cancer qui fait peur, mais peut se guérir quand il est découvert tôt et correctement traité. Et de préciser qu’on peut même le guérir sans être obligé d’enlever le sein et sans être obligé de faire la chimiothérapie.
« On ne souhaite pas être malade, mais il faut venir faire son contrôle. Aujourd’hui, les consultations de contrôle sont gratuites. Avec le partenariat que nous avons avec le Chu d’Angré, pour les personnes qui ont besoin d’une mammographie, un bulletin va leur être donné pour aller prendre un rendez-vous là-bas et le faire à 2000F au lieu de 25000F. Nous remercions tous nos partenaires qui nous ont soutenus. A savoir l’Oms, Bolloré, Sothema qui a offert des kits scolaires aux 200 premières femmes qui sont venues se faire examiner,Sunu assurance qui offre 200 mammographies à 200 femmes », a-t-elle traduit sa gratitude aux partenaires.
Non sans rappeler que depuis l’inauguration de cet hôpital par le Président de la République le 18 décembre 2017, toutes les conditions ont été réunies pour que si quelqu’un a un cancer du sein, qu’il puisse être soigné, bien soigné et que son traitement ne soit pas retardé quand il n’a pas d’argent.
« Parce qu’on peut se soigner chez nous et payer à son rythme. A côté de cela, il y a certains médicaments qui coûtent cher. Entre 1 500 000F et 4 millions qui sont gratuits aujourd’hui. Avec tous ces éléments réunis, le dépistage, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’accompagnement, nous avons pu voir en 4 ans que le risque de décès du cancer en Côte d’Ivoire a baissé de 25% depuis l’existence du Cnrao. Nous souhaitons qu’il en ait plus », a-t-elle confié.
Et d’ajouter qu’en 3 ans ce sont 1179 personnes dont 3 hommes qui ont été traités pour cancer du sein depuis l’ouverture du centre jusqu’à mars 2022. « Tous les stades de découvertes réunis, la possibilité que plusieurs soient en vie après 3 ans est de plus 63% alors que c’était bien moins les autres années. Quand on prend ce groupe, ceux qui sont venus tôt et on découvre au cours d’un dépistage, on monte à 81% », a conclu la directrice.
« On ne souhaite pas être malade, mais il faut venir faire son contrôle. Aujourd’hui, les consultations de contrôle sont gratuites. Avec le partenariat que nous avons avec le Chu d’Angré, pour les personnes qui ont besoin d’une mammographie, un bulletin va leur être donné pour aller prendre un rendez-vous là-bas et le faire à 2000F au lieu de 25000F. Nous remercions tous nos partenaires qui nous ont soutenus. A savoir l’Oms, Bolloré, Sothema qui a offert des kits scolaires aux 200 premières femmes qui sont venues se faire examiner,Sunu assurance qui offre 200 mammographies à 200 femmes », a-t-elle traduit sa gratitude aux partenaires.
Non sans rappeler que depuis l’inauguration de cet hôpital par le Président de la République le 18 décembre 2017, toutes les conditions ont été réunies pour que si quelqu’un a un cancer du sein, qu’il puisse être soigné, bien soigné et que son traitement ne soit pas retardé quand il n’a pas d’argent.
« Parce qu’on peut se soigner chez nous et payer à son rythme. A côté de cela, il y a certains médicaments qui coûtent cher. Entre 1 500 000F et 4 millions qui sont gratuits aujourd’hui. Avec tous ces éléments réunis, le dépistage, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’accompagnement, nous avons pu voir en 4 ans que le risque de décès du cancer en Côte d’Ivoire a baissé de 25% depuis l’existence du Cnrao. Nous souhaitons qu’il en ait plus », a-t-elle confié.
Et d’ajouter qu’en 3 ans ce sont 1179 personnes dont 3 hommes qui ont été traités pour cancer du sein depuis l’ouverture du centre jusqu’à mars 2022. « Tous les stades de découvertes réunis, la possibilité que plusieurs soient en vie après 3 ans est de plus 63% alors que c’était bien moins les autres années. Quand on prend ce groupe, ceux qui sont venus tôt et on découvre au cours d’un dépistage, on monte à 81% », a conclu la directrice.