Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF et des patronats francophones: "La CGECI a mis la barre très haut, avec une organisation pleinement réussie"
La dixième édition de la Cgeci Academy, le forum économique de référence du secteur privé en Côte d’Ivoire, et la deuxième Rencontre des entrepreneurs francophones qui s’est déroulée dans son sillage, se sont achevées le 29 octobre 2022, sur des notes réjouissantes.
Certes, il y a le dîner gala qui a donné une touche finale plutôt festive et enjouée à ce double événement, mais il y a aussi et surtout, le sentiment de satisfaction manifesté par les différentes parties prenantes, la Cgeci (Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire), les autorités publiques ivoiriennes présentes, les chefs d’entreprises de Côte d’Ivoire et de la sous-région, les patrons des patronats francophones de près d’une trentaine de pays qui ont rendu cet événement annuel exceptionnel.
Le président de l’Alliance des patronats francophones et patron du Medef (Mouvement des entreprises de France, patronat français), Geoffroy Roux de Bézieux, a chaleureusement félicité la Cgeci et son président, Jean-Marie Ackah, pour la « pleine réussite de ce double événement ».
« Vous avez placé la barre très haut. Et notre ami Karl Blackburn, président du patronat du Québec, qui accueille la prochaine Ref, tout comme les autres patrons qui abriteront les éditions d’après auront fort à faire pour relever le défi », a-t-il souligné.
Le Conseil du patronat du Québec (Cpq), en compagnie de près d’une quarantaine de gens d’affaires du Québec, a pris une part active à la Rencontre des Entrepreneurs Francophones d’Abidjan, à la tête d’une vingtaine d’organisations québécoises de divers secteurs d’activités, et avait, juste avant le mot de Geoffroy de Bézieux, adressé également ses félicitations au président du patronat ivoirien, disant mesurer l’effort qu’il devait fournir pour être à la hauteur du niveau atteint par la Ref d’Abidjan.
Juste avant le mot de clôture prononcé par le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, le président de la Cgeci a livré un message d’optimisme et d’engagement salué par l’ensemble des participants.
M. Ackah a dit, entre autre, retenir deux grands enseignements des deux journées de travaux ouverts le 28 octobre par le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet Koné.
« Le premier, a-t-il révélé, est celui de la lourde responsabilité historique que nous avons désormais, nous, entrepreneurs francophones, de faire émerger une vraie Francophonie des affaires, qui permette de donner un contenu concret à la solidarité francophone que nous proclamons, alors que fleurissent partout dans le monde des blocs et les antagonismes qui les accompagnent. Comment réussir cette mission ? Nous en avons débattu au cours de ces assises et nous repartons convaincus que nous devons inventer, selon le juste mot du président Geoffroy de Bézieux, un modèle d’affaires singulier, qui nous distingue par son caractère généreux. « Le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer ». Ces mots de Peter Drucker ont une résonance particulière dans le monde convulsé que nous vivons. »
Le deuxième enseignement est une sagesse africaine bien ancrée : « Seul, on va vite, ensemble, on va loin ». Ensemble, entrepreneurs ivoiriens, africains, et francophones de tous les continents, nous irons plus loin dans la Francophonie économique et ses résultats attendus, le développement accéléré, équitable et inclusif au bénéfice de tous nos peuples ».
« Au regard des progrès importants que nous avons accomplis au cours de ces deux jours, je reste convaincu que cette nouvelle dynamique du secteur privé francophone est en marche, et que cet engagement ne faiblira pas. Nous devons tout mettre en œuvre afin que les recommandations issues de nos travaux se traduisent en actions sur le terrain », a recommandé le président Ackah, par ailleurs vice-président de l’Alliance des patronats francophones.
Plusieurs recommandations ont été lues par le président du comité scientifique, Lucien Agbia, pendant que l’Alliance produisait une déclaration commune des patronats francophones.
« Nous voulons porter ensemble la mission de renforcer notre coopération économique pour développer des flux d’affaires entre les pays du nord et du sud de l’espace francophone, chacun sur un pied d’égalité. Etant unis par ce capital immatériel que sont la langue commune ainsi que par des systèmes juridiques convergents, notre force réside dans ces leviers d’influence que sont l’économie et l’entrepreneuriat. Ils constituent des facteurs de stabilité pour les investissements et un avenir pour notre jeunesse, nous apportant un avantage compétitif », peut-on y lire.
Le président de l’Alliance des patronats francophones et patron du Medef (Mouvement des entreprises de France, patronat français), Geoffroy Roux de Bézieux, a chaleureusement félicité la Cgeci et son président, Jean-Marie Ackah, pour la « pleine réussite de ce double événement ».
« Vous avez placé la barre très haut. Et notre ami Karl Blackburn, président du patronat du Québec, qui accueille la prochaine Ref, tout comme les autres patrons qui abriteront les éditions d’après auront fort à faire pour relever le défi », a-t-il souligné.
Le Conseil du patronat du Québec (Cpq), en compagnie de près d’une quarantaine de gens d’affaires du Québec, a pris une part active à la Rencontre des Entrepreneurs Francophones d’Abidjan, à la tête d’une vingtaine d’organisations québécoises de divers secteurs d’activités, et avait, juste avant le mot de Geoffroy de Bézieux, adressé également ses félicitations au président du patronat ivoirien, disant mesurer l’effort qu’il devait fournir pour être à la hauteur du niveau atteint par la Ref d’Abidjan.
Juste avant le mot de clôture prononcé par le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, le président de la Cgeci a livré un message d’optimisme et d’engagement salué par l’ensemble des participants.
M. Ackah a dit, entre autre, retenir deux grands enseignements des deux journées de travaux ouverts le 28 octobre par le Vice-Président de la République, M. Tiémoko Meyliet Koné.
« Le premier, a-t-il révélé, est celui de la lourde responsabilité historique que nous avons désormais, nous, entrepreneurs francophones, de faire émerger une vraie Francophonie des affaires, qui permette de donner un contenu concret à la solidarité francophone que nous proclamons, alors que fleurissent partout dans le monde des blocs et les antagonismes qui les accompagnent. Comment réussir cette mission ? Nous en avons débattu au cours de ces assises et nous repartons convaincus que nous devons inventer, selon le juste mot du président Geoffroy de Bézieux, un modèle d’affaires singulier, qui nous distingue par son caractère généreux. « Le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer ». Ces mots de Peter Drucker ont une résonance particulière dans le monde convulsé que nous vivons. »
Le deuxième enseignement est une sagesse africaine bien ancrée : « Seul, on va vite, ensemble, on va loin ». Ensemble, entrepreneurs ivoiriens, africains, et francophones de tous les continents, nous irons plus loin dans la Francophonie économique et ses résultats attendus, le développement accéléré, équitable et inclusif au bénéfice de tous nos peuples ».
« Au regard des progrès importants que nous avons accomplis au cours de ces deux jours, je reste convaincu que cette nouvelle dynamique du secteur privé francophone est en marche, et que cet engagement ne faiblira pas. Nous devons tout mettre en œuvre afin que les recommandations issues de nos travaux se traduisent en actions sur le terrain », a recommandé le président Ackah, par ailleurs vice-président de l’Alliance des patronats francophones.
Plusieurs recommandations ont été lues par le président du comité scientifique, Lucien Agbia, pendant que l’Alliance produisait une déclaration commune des patronats francophones.
« Nous voulons porter ensemble la mission de renforcer notre coopération économique pour développer des flux d’affaires entre les pays du nord et du sud de l’espace francophone, chacun sur un pied d’égalité. Etant unis par ce capital immatériel que sont la langue commune ainsi que par des systèmes juridiques convergents, notre force réside dans ces leviers d’influence que sont l’économie et l’entrepreneuriat. Ils constituent des facteurs de stabilité pour les investissements et un avenir pour notre jeunesse, nous apportant un avantage compétitif », peut-on y lire.