Environnement des affaires : Les Chefs d’État africains rassurent les investisseurs
Le continent africain possède d’énormes potentialités en ressources naturelles (minières, agricoles, pétrolières et gazières etc.). En outre, il dispose de l’un des sous-sol les plus riches au monde (l’or, diamant, fer, bauxite, uranium, etc).
Cependant, de nombreux investisseurs étrangers ont encore une mauvaise perception du continent et rechignent à y investir. Le mercredi 2 novembre 2022, à l’occasion du Forum sur l’investissement en Afrique qui a ouvert ses portes en Côte d’Ivoire, les Chefs d’État, à savoir Nana Akufo-Addo, le Président de la République du Ghana; la Présidente de la République d’Éthiopie, Sahle-Work Zewde; le Président de la République du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa; le vice-Président de la République de Côte d’Ivoire, Tiémoko Meyliet Koné, ont tous rassuré les hommes d’affaires étrangers et les ont invités à investir en Afrique.
Ce, en les invitant à avoir un regard positif sur le continent africain, à avoir confiance en ses dirigeants qui ont fait de nombreux progrès dans la bonne gouvernance, la gestion des prêts et d’énormes investissements dans le secteur privé. « On vous dit que investir en Afrique est beaucoup plus risqué. Or, investir dans le continent africain est le plus rentable. Nous avons des terres arables. Nous reconnaissons qu’il y a des défis, mais au-delà, nous sommes face à un continent dont 75% de la population a moins de 35 ans, et une main d’œuvre abondante qui est une opportunité pour vous », a lancé Nana Akufo-Addo.
Aux nombreux investisseurs étrangers venus du monde entier, le chef de l’État ghanéen a demandé de changer de paradigme et de vision sur le continent. Il les exhortés à faire chemin avec l’Afrique pour une croissance économique partagé et inclusive. « Il faut briser ces obstacles car l’argent intelligent se trouve en Afrique », a-t-il rassuré.
La Présidente de la République de l’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, a abondé dans son sens en affirmant qu’il n’y a aucun risque à investir en Afrique. « Rien n’est risque dans la vie », a-t-elle lancé tout en rassurant que son pays jouit d’une paix et d’une sécurité favorable à l’investissement. « Il faut changer de regard. Évitez de décrire le continent d’un point de vue négatif. Changeons de paradoxe, nous avons beaucoup de ressources riches et variées », a ajouté Sahle-Work Zewde.
De son côté le Vice-Président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné a affirmé que la perception du risque pour les investisseurs a nettement évolué. A l’en croire, ce risque était associé à une mauvaise gouvernance. Désormais, dit-il, les États africains ont fait des efforts à travers des gouvernances améliorées et des pratiques acceptées sur le plan international.
« Beaucoup d’efforts ont été faits en Côte d’Ivoire pour arriver à ce développement économique, cela à travers la volonté d’aller à un dialogue constructif prôné par le Président de la République Alassane Ouattara. A cela s’ajoute le dialogue politique qui apaise la détermination des uns et des autres vers un développement harmonieux et durable. Les investisseurs peuvent faire confiance à nos pays », s’est exprimé Tiémoko Meyliet Koné.
Sans langue de bois, le Président de la République du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, pour sa part, a ajouté qu’on ne peut pas changer aussi facilement la perception de l’occident vis à vis de l’Afrique. Emmerson Mnangagwa pense que le développement du continent africain ne peut venir de l’extérieur. Selon le chef d’État Zimbabwéen, c’est aux Africains eux-mêmes de décider de leur propre développement dans les secteurs tels que l’Agriculture, l’énergie, les infrastructures, etc. « Privilégions la collaboration entre pays africains avant de regarder vers l’extérieur. Faisons nos propres choix en cherchant nos propres solutions, en collaborant ensemble », a-t-il insisté.
L’appel des chefs d’État à investir
Le panel présidentiel a été aussi une occasion pour les chefs d’État africains présent au Forum d’Abidjan de présenter les secteurs prioritaires dans lesquels les investisseurs étrangers peuvent investir. Il s’agit notamment des infrastructures, du tourisme, de la technologie, de l’énergie, du secteur agricole. « Il nous faut 160 à 170 milliards de dollars Us pour combler les déficits en termes d’infrastructure au Ghana. Nous avons besoin de connexions routières », a expliqué Nana Akufo-Addo.
Ce n’est pas tout, le Président Ghanéen estime que son pays a besoin d’un système éducatif tourné vers la production de professionnels et de scientifiques. Un autre secteur etnon des moindre est le système sanitaire qui nécessite beaucoup d’investissements. « Au Ghana, nous avons 260 districts avec une population de 31 millions d’habitants. Le pays a fortement besoin d’investissement dans le secteur de la santé. Vos investissements sont les bienvenus », a-t-il lancé. Et le Président Emmerson Mnangagwa de rassurer sur la stabilité de son pays, d’où son appel à investir dans le secteur ferroviaire, l’éducation.
Sahle-Work Zewde, a pour sa part insisté sur le secteur agricole, minier, les Tic et les parcs industriel et privé. « 80% de nos populations vivent de l’agriculture. Or elles meurent de faim. Grâce à la Banque Africaine de développement, nous avons bénéficié de technologies pour la transformation des produits agricoles. Nous attendons encore des investissements, dans ce domaine, et dans le tourisme, les Tic, les parcs industriels public (13) et 3 parcs privés (3) », a-t-elle plaidé.
Parlant du cas de la Côte d’Ivoire, le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a indiqué que la vision de la Côte d’Ivoire repose sur le programme national de développement (Pnd) qui prévoit des investissements socio-économiques d’un coût global de 59 milliards de FCfa dont 74% devront être portés par le secteur privé.
Il a invité les hommes d’affaires à investir dans les infrastructures pour un développement économique du pays, la transformation locale des produits agricoles, l’insertion des jeunes et des femmes.
Ce, en les invitant à avoir un regard positif sur le continent africain, à avoir confiance en ses dirigeants qui ont fait de nombreux progrès dans la bonne gouvernance, la gestion des prêts et d’énormes investissements dans le secteur privé. « On vous dit que investir en Afrique est beaucoup plus risqué. Or, investir dans le continent africain est le plus rentable. Nous avons des terres arables. Nous reconnaissons qu’il y a des défis, mais au-delà, nous sommes face à un continent dont 75% de la population a moins de 35 ans, et une main d’œuvre abondante qui est une opportunité pour vous », a lancé Nana Akufo-Addo.
Aux nombreux investisseurs étrangers venus du monde entier, le chef de l’État ghanéen a demandé de changer de paradigme et de vision sur le continent. Il les exhortés à faire chemin avec l’Afrique pour une croissance économique partagé et inclusive. « Il faut briser ces obstacles car l’argent intelligent se trouve en Afrique », a-t-il rassuré.
La Présidente de la République de l’Éthiopie, Sahle-Work Zewde, a abondé dans son sens en affirmant qu’il n’y a aucun risque à investir en Afrique. « Rien n’est risque dans la vie », a-t-elle lancé tout en rassurant que son pays jouit d’une paix et d’une sécurité favorable à l’investissement. « Il faut changer de regard. Évitez de décrire le continent d’un point de vue négatif. Changeons de paradoxe, nous avons beaucoup de ressources riches et variées », a ajouté Sahle-Work Zewde.
De son côté le Vice-Président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné a affirmé que la perception du risque pour les investisseurs a nettement évolué. A l’en croire, ce risque était associé à une mauvaise gouvernance. Désormais, dit-il, les États africains ont fait des efforts à travers des gouvernances améliorées et des pratiques acceptées sur le plan international.
« Beaucoup d’efforts ont été faits en Côte d’Ivoire pour arriver à ce développement économique, cela à travers la volonté d’aller à un dialogue constructif prôné par le Président de la République Alassane Ouattara. A cela s’ajoute le dialogue politique qui apaise la détermination des uns et des autres vers un développement harmonieux et durable. Les investisseurs peuvent faire confiance à nos pays », s’est exprimé Tiémoko Meyliet Koné.
Sans langue de bois, le Président de la République du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, pour sa part, a ajouté qu’on ne peut pas changer aussi facilement la perception de l’occident vis à vis de l’Afrique. Emmerson Mnangagwa pense que le développement du continent africain ne peut venir de l’extérieur. Selon le chef d’État Zimbabwéen, c’est aux Africains eux-mêmes de décider de leur propre développement dans les secteurs tels que l’Agriculture, l’énergie, les infrastructures, etc. « Privilégions la collaboration entre pays africains avant de regarder vers l’extérieur. Faisons nos propres choix en cherchant nos propres solutions, en collaborant ensemble », a-t-il insisté.
L’appel des chefs d’État à investir
Le panel présidentiel a été aussi une occasion pour les chefs d’État africains présent au Forum d’Abidjan de présenter les secteurs prioritaires dans lesquels les investisseurs étrangers peuvent investir. Il s’agit notamment des infrastructures, du tourisme, de la technologie, de l’énergie, du secteur agricole. « Il nous faut 160 à 170 milliards de dollars Us pour combler les déficits en termes d’infrastructure au Ghana. Nous avons besoin de connexions routières », a expliqué Nana Akufo-Addo.
Ce n’est pas tout, le Président Ghanéen estime que son pays a besoin d’un système éducatif tourné vers la production de professionnels et de scientifiques. Un autre secteur etnon des moindre est le système sanitaire qui nécessite beaucoup d’investissements. « Au Ghana, nous avons 260 districts avec une population de 31 millions d’habitants. Le pays a fortement besoin d’investissement dans le secteur de la santé. Vos investissements sont les bienvenus », a-t-il lancé. Et le Président Emmerson Mnangagwa de rassurer sur la stabilité de son pays, d’où son appel à investir dans le secteur ferroviaire, l’éducation.
Sahle-Work Zewde, a pour sa part insisté sur le secteur agricole, minier, les Tic et les parcs industriel et privé. « 80% de nos populations vivent de l’agriculture. Or elles meurent de faim. Grâce à la Banque Africaine de développement, nous avons bénéficié de technologies pour la transformation des produits agricoles. Nous attendons encore des investissements, dans ce domaine, et dans le tourisme, les Tic, les parcs industriels public (13) et 3 parcs privés (3) », a-t-elle plaidé.
Parlant du cas de la Côte d’Ivoire, le Vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, a indiqué que la vision de la Côte d’Ivoire repose sur le programme national de développement (Pnd) qui prévoit des investissements socio-économiques d’un coût global de 59 milliards de FCfa dont 74% devront être portés par le secteur privé.
Il a invité les hommes d’affaires à investir dans les infrastructures pour un développement économique du pays, la transformation locale des produits agricoles, l’insertion des jeunes et des femmes.