Centre sportif, culturel et des Tic ivoiro-coréen: Les 28 premiers ivoiriens formés reçoivent leurs certificats
Heureux de bénéficier de l’expérience et du savoir-faire des Coréens, les récipiendaires n’ont eu qu’un seul mot à l’endroit de l’ambassade de la République de Corée, l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica) et des dirigeants du Cscticao, notamment au Pca, le ministre Bamba Cheick Daniel, grâce à qui le pays a pu obtenir ce précieux outil de développement qu’est le Centre Alassane Ouattara.
« C'est sûr qu'après trois semaines d’apprentissage, on ne peut pas prétendre être expert, mais ces connaissances que vous venez d’acquérir peuvent être très utiles à chacun de vous dans son domaine d'activité », a indiqué le directeur pays de la Koica, M. Woo Dong Wan, dont le pays ne cache plus sa volonté d’aider la Côte d’Ivoire à contribuer à la réalisation des priorités du Plan national de développement (Pnd-2021-2025) ivoirien.
Notamment l’accélération de la transformation structurelle de l’économie via l’industrialisation, le développement des ressources humaines et la création d’emplois. M. Waoo a annoncé d’autres programmes encore plus alléchants au Cscticao.
Le président du centre, Bamba Cheick Daniel, lui, était plus heureux. Il voyait le début de l’un de ses plus grands rêves se réaliser. « Nous rapprochons la Côte d’Ivoire de la Corée pour mieux apprendre », a-t-il indiqué. Avant de faire cette confidence. « Lorsque j’avais été élu président de la Fédération ivoirienne de taekwondo, l'ambassadeur de Corée d’alors m'avait donné un sac où il y avait des accessoires de combat. Je lui avais dit que la Corée pouvait faire mieux pour aider un pays comme la Côte d’Ivoire que de nous apprendre à donner des coups de pied et de poing. Je lui avais plutôt exprimé nos besoins en termes de bourses d'études pour notre jeunesse. Je crois que notre message a été entendu », a révélé Bamba Cheick Daniel.
En 2010, il avait réussi, à travers un concours, à envoyer les meilleurs jeunes en Corée. Et l’actuel directeur du centre faisait partie de ce voyage.
Il a dit merci à la Koica qui n’a pas attendu que la Côte d’Ivoire trouve les moyens d’équiper le centre et qui l'a fait à sa place. « Ce n’est pas moins de deux cent millions de FCfa que la Koica a dépensé pour les équipements du centre », a souligné l’ancien patron du taekwondo ivoirien.