Salon de l’épargne, de l’investissement et du patrimoine : Adama Coulibaly appelle à la mise en place de mécanismes de résilience pouvant contenir les effets des crises
Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, représentant le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, président de la cérémonie, a remercié le jeudi 10 novembre 2022, les initiateurs du Salon pour leur initiative.
Pour lui, cela traduit l’intérêt qu’ils portent à la recherche de solutions pour adapter l’économie ivoirienne au contexte actuel marqué par des incertitudes.
« L’environnement économique est devenu incertain. Nos économies doivent s’adapter dans le but de mieux résister aux chocs. Il ne s’agit plus de trouver des solutions pour des crises ponctuelles passagères, mais plutôt de mettre en place des mécanismes de résilience à toute épreuve pouvant contenir l’effet des crises successives et superposées », a proposé le ministre Adama Coulibaly, déplorant le fait que les économies africaines soient dépendantes de l’extérieur pour le financement du développement.
Selon l’Agence Uemoa-titre, a rappelé le ministre, la dette extérieure des Etats de la zone Uemoa en 2021 représentait 33,7% du Pib régional contre 22,4% pour la dette intérieure. Pour ce qui concerne les ménages, la demande de crédit est loin d’être comblée.
Quant au secteur privé, il manque également de financement pour réaliser son plein potentiel, ce qui l’empêche de contribuer efficacement à la création d’emplois et au développement économique.
A l’en croire, la faiblesse du financement pour combler les besoins en investissement trouve sa source dans une problématique majeure : la mobilisation de l’épargne intérieure. « Selon la Banque mondiale, l’épargne intérieure brute de l’Afrique subsaharienne est estimée à 23,9% du Pib de la région en 2021 contre 37,6% en Asie orientale et dans les pays du pacifique. S’agissant de la Côte d’Ivoire, ce taux est ressorti à environ 22% du Pib », dit-il.
« La faiblesse des taux en Afrique subsaharienne est due principalement à trois facteurs, à savoir l’accès difficile aux services bancaires caractérisés par des conditions trop sévères ne favorisant pas la bancarisation des ménages et en particulier, ceux à faibles revenus ; un faible taux de pénétration démographique des succursales bancaires et les produits d’épargne insuffisamment attractifs », a expliqué Adama Coulibaly.
« Mesdames et messieurs, acteurs du secteur financier, relever le défi de la mobilisation de l’épargne intérieure est une tâche qui vous incombe également, car vous êtes les principaux agents collecteurs. Au regard de l’urgence, il vous appartient de redynamiser le modèle d’épargne et trouver les mécanismes idoines pour renforcer sa mobilisation », a exhorté le ministre de l’Economie et des Finances.
Le directeur général d’Ecobank Côte d’Ivoire, Paul-Harry Aithnard, a, pour sa part, relevé que ces trois dernières années ont été difficiles avec le Covid-19, la guerre en Ukraine et autres problèmes qui ont bousculé le monde.
Selon lui, le Produit intérieur brut (Pib) de la Côte d'Ivoire a augmenté de 30%, atteignant à ce jour près de 75 milliards de dollars. « Nous devons préserver notre santé financière quelles que soient les difficultés », a-t-il conseillé. Avant de souligner que ce salon qui est prévu sur deux jours sera meublé de panels et de master class.
Laeticia N’cho-Traoré, directrice générale de l’Agence, initiatrice de l’événement, a indiqué le Salon est une tribune d’échange d’expériences. Il vise surtout à apprendre aux uns et aux autres à investir, à diversifier leurs épargnes et à faire d’eux des épargnants actifs.
Elle a remercié le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, pour sa présence et le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, pour son soutien sans faille.
Ce Salon qui prend fin ce vendredi 11 novembre 2022, a pour thème : « Planifier et investir dans un environnement économique incertain ».
« L’environnement économique est devenu incertain. Nos économies doivent s’adapter dans le but de mieux résister aux chocs. Il ne s’agit plus de trouver des solutions pour des crises ponctuelles passagères, mais plutôt de mettre en place des mécanismes de résilience à toute épreuve pouvant contenir l’effet des crises successives et superposées », a proposé le ministre Adama Coulibaly, déplorant le fait que les économies africaines soient dépendantes de l’extérieur pour le financement du développement.
Selon l’Agence Uemoa-titre, a rappelé le ministre, la dette extérieure des Etats de la zone Uemoa en 2021 représentait 33,7% du Pib régional contre 22,4% pour la dette intérieure. Pour ce qui concerne les ménages, la demande de crédit est loin d’être comblée.
Quant au secteur privé, il manque également de financement pour réaliser son plein potentiel, ce qui l’empêche de contribuer efficacement à la création d’emplois et au développement économique.
A l’en croire, la faiblesse du financement pour combler les besoins en investissement trouve sa source dans une problématique majeure : la mobilisation de l’épargne intérieure. « Selon la Banque mondiale, l’épargne intérieure brute de l’Afrique subsaharienne est estimée à 23,9% du Pib de la région en 2021 contre 37,6% en Asie orientale et dans les pays du pacifique. S’agissant de la Côte d’Ivoire, ce taux est ressorti à environ 22% du Pib », dit-il.
« La faiblesse des taux en Afrique subsaharienne est due principalement à trois facteurs, à savoir l’accès difficile aux services bancaires caractérisés par des conditions trop sévères ne favorisant pas la bancarisation des ménages et en particulier, ceux à faibles revenus ; un faible taux de pénétration démographique des succursales bancaires et les produits d’épargne insuffisamment attractifs », a expliqué Adama Coulibaly.
« Mesdames et messieurs, acteurs du secteur financier, relever le défi de la mobilisation de l’épargne intérieure est une tâche qui vous incombe également, car vous êtes les principaux agents collecteurs. Au regard de l’urgence, il vous appartient de redynamiser le modèle d’épargne et trouver les mécanismes idoines pour renforcer sa mobilisation », a exhorté le ministre de l’Economie et des Finances.
Le directeur général d’Ecobank Côte d’Ivoire, Paul-Harry Aithnard, a, pour sa part, relevé que ces trois dernières années ont été difficiles avec le Covid-19, la guerre en Ukraine et autres problèmes qui ont bousculé le monde.
Selon lui, le Produit intérieur brut (Pib) de la Côte d'Ivoire a augmenté de 30%, atteignant à ce jour près de 75 milliards de dollars. « Nous devons préserver notre santé financière quelles que soient les difficultés », a-t-il conseillé. Avant de souligner que ce salon qui est prévu sur deux jours sera meublé de panels et de master class.
Laeticia N’cho-Traoré, directrice générale de l’Agence, initiatrice de l’événement, a indiqué le Salon est une tribune d’échange d’expériences. Il vise surtout à apprendre aux uns et aux autres à investir, à diversifier leurs épargnes et à faire d’eux des épargnants actifs.
Elle a remercié le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, pour sa présence et le vice-Président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, pour son soutien sans faille.
Ce Salon qui prend fin ce vendredi 11 novembre 2022, a pour thème : « Planifier et investir dans un environnement économique incertain ».