Santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire : L’Etat prend en compte la plainte de la jeunesse

Vu l'urgence de la situation, il est demandé à tout le monde de s'engager afin d’améliorer  l’accès des jeunes à la Santé sexuelle et reproductive (Ssr) chez les jeunes. (DR)
Vu l'urgence de la situation, il est demandé à tout le monde de s'engager afin d’améliorer l’accès des jeunes à la Santé sexuelle et reproductive (Ssr) chez les jeunes. (DR)
Vu l'urgence de la situation, il est demandé à tout le monde de s'engager afin d’améliorer l’accès des jeunes à la Santé sexuelle et reproductive (Ssr) chez les jeunes. (DR)

Santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire : L’Etat prend en compte la plainte de la jeunesse

Le 11/11/22 à 12:02
modifié 11/11/22 à 12:42
Améliorer l’accès des jeunes à la Santé sexuelle et reproductive (Ssr) et la riposte contre le vih-sida en Afrique de l’Ouest et du Centre est l’objectif de la première édition de la Journée de mobilisation et de plaidoyer (JoMP 2022) qui a eu lieu, le mercredi 9 novembre 2022, à l’Agora dans la commune de Koumassi. Cet événement placé sous la présidence du ministre de la Santé, de l'Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’Gou Dimba et du parrainage du député-maire de la commune de Koumassi, Cissé Ibrahima Bacongo a permis de rassurer la jeunesse face aux difficultés qu’elle rencontre dans sa prise en charge.

Révélant la préoccupation majeure des jeunes, Dr Odjé Claude Evariste, directeur coordonnateur adjoint du Programme national de santé scolaire et universitaire des adolescents et jeunes, a fait savoir que ces derniers soutiennent ne pas être bien accueillis dans les centres de soins. « Ils se plaignent du fait que l’anonymat ne soit pas respecté. Ce sont des pistes que nous avons commencé à explorer. Nous faisons en sorte que les prestataires de santé comprennent que l’adolescent est une cible particulière, et même en dehors de lui toute personne qui vient à vous est une cible particulière », a rassuré celui dont la présence consistait à renforcer ce que l’Etat de Côte d’Ivoire fait à l’endroit des jeunes pour leur permettre de mener une vie sexuelle responsable.

Vu l’urgence de la situation, il a pris le soin de recommander aux autres acteurs de la société civile, aux décideurs publics, aux influenceurs, aux professionnels des médias, aux jeunes, aux élus locaux, aux partenaires techniques et financiers de s’engager afin d’améliorer véritablement l’accès des jeunes à la Santé sexuelle et reproductive (Ssr) chez les jeunes. Pour sa part, Diarra Mariam du Programme national de lutte contre le sida d’expliquer et de diffuser des messages sur la prise en charge des malades, mais surtout amener les populations à affronter la peur du dépistage. Dans son speech, elle a instruit qu’une personne non dépistée peut être la porteuse ignorante. Et cela est encore plus dangereux pour son entourage.

S’appuyant sur les chiffres, « ...71% de ces jeunes et adolescentes ont des besoins non satisfaits en prévention et prise en charge en santé sexuelle et reproductive. 28% des jeunes femmes âgées de 20-24 ans ont donné naissance avant l’âge de 18 ans et les filles représentent 70 % des nouvelles infections au Vih parmi les adolescents âgés de 10 à 19 ans. 1 fille sur 3 subit des violences basées sur le genre avant l’âge de 18 ans », elle a à cet effet, invité tout le monde particulièrement les filles en milieu scolaire à se faire dépister afin de connaître leur statut sérologique.

Le 11/11/22 à 12:02
modifié 11/11/22 à 12:42