Abidjan abrite un séminaire sur la lutte contre le trafic de drogue par voie maritime. (Ph: Dr)
Abidjan abrite un séminaire sur la lutte contre le trafic de drogue par voie maritime. (Ph: Dr)
Lutte contre le trafic de drogue par voie maritime : Bientôt une unité verra le jour à Abidjan
Phénomène international à impact dévastateur sur le développement social et économique, le trafic de marchandises illicites y compris la drogue devient de plus en plus inquiétant dans le monde, en particulier en Afrique de l’ouest. En Côte d’Ivoire, pour faire face à cette grande menace, une formation Jmcu (Joint maritime contrôle unit) se tient à l’Ecole de douane sise à Abidjan-Plateau, du 21 au 25 novembre 2022.
Intervenant dans la 5e phase du Projet de coopération portuaire (Seacop), cette première formation sur la fouille des navires permettra de mettre sur pied une équipe mixte opérationnelle dans la lutte contre ce fléau. Cette équipe dédiée regroupera tous ceux qui ont la responsabilité de veiller sur le trafic des côtes maritimes en Côte d’Ivoire. Notamment, les douaniers, marins, gendarmes, policiers, eaux et forêts et autres services.
Selon Anne Catherine Claude, chef d’équipe gouvernance démocratique à la délégation de l’Union européenne, ce renforcement de capacités à tout son sens vu que l’Afrique de l’ouest est devenue une plaque tournante du trafic de cocaïne par voie portuaire, maritime ou aéroportuaire. Pour elle, il est urgent de contrecarrer ce trafic qui contribue à alimenter la criminalité organisée pour déstabiliser la région.
Pour sa part, Akizi Egnim Akala, coordinateur régional adjoint Afrique du Projet Seacop, a indiqué qu’à cette formation il y aura également l’aspect renseignement maritime. Pour lui, cet aspect fournit les éléments nécessaires pour le ciblage d’un navire suspect avant que l’équipe de contrôle identifie et fasse la fouille du navire.
Prenant part à l’activité, le directeur général des douanes, le général Da Pierre Alphonse, a dit sa grande satisfaction. Pour mener à bien cette lutte, il a offert un véhicule de type 4x4 au secrétariat général du Comité interministériel de lutte anti-drogue (Cilad).
Réceptionnant le don, Kouma Yao Ronsard, le secrétaire général du Cilad, s’est réjoui de cette formation qui vient pour renforcer les dispositifs contre le trafic des drogues. Tout en souhaitant des résultats fructueux, il a remercié toutes les parties prenantes sans oublier les délégations sénégalaise et française venues partager leurs expériences.
Pour rappel, Seacop existe depuis 2012. Elle vise à contribuer à la lutte contre le commerce maritime illicite et les réseaux criminels associés dans les pays et régions ciblés en Amérique latine, aux Caraïbes et en Afrique de l’ouest, dans le respect des droits de l'homme. Afin d'atténuer leur impact négatif sur la sécurité, la santé publique et le développement socio-économique.
Selon Anne Catherine Claude, chef d’équipe gouvernance démocratique à la délégation de l’Union européenne, ce renforcement de capacités à tout son sens vu que l’Afrique de l’ouest est devenue une plaque tournante du trafic de cocaïne par voie portuaire, maritime ou aéroportuaire. Pour elle, il est urgent de contrecarrer ce trafic qui contribue à alimenter la criminalité organisée pour déstabiliser la région.
Pour sa part, Akizi Egnim Akala, coordinateur régional adjoint Afrique du Projet Seacop, a indiqué qu’à cette formation il y aura également l’aspect renseignement maritime. Pour lui, cet aspect fournit les éléments nécessaires pour le ciblage d’un navire suspect avant que l’équipe de contrôle identifie et fasse la fouille du navire.
Prenant part à l’activité, le directeur général des douanes, le général Da Pierre Alphonse, a dit sa grande satisfaction. Pour mener à bien cette lutte, il a offert un véhicule de type 4x4 au secrétariat général du Comité interministériel de lutte anti-drogue (Cilad).
Réceptionnant le don, Kouma Yao Ronsard, le secrétaire général du Cilad, s’est réjoui de cette formation qui vient pour renforcer les dispositifs contre le trafic des drogues. Tout en souhaitant des résultats fructueux, il a remercié toutes les parties prenantes sans oublier les délégations sénégalaise et française venues partager leurs expériences.
Pour rappel, Seacop existe depuis 2012. Elle vise à contribuer à la lutte contre le commerce maritime illicite et les réseaux criminels associés dans les pays et régions ciblés en Amérique latine, aux Caraïbes et en Afrique de l’ouest, dans le respect des droits de l'homme. Afin d'atténuer leur impact négatif sur la sécurité, la santé publique et le développement socio-économique.