Transitions politiques en Afrique de l’Ouest : Du pragmatisme au Pays des Hommes intègres…
Alors que les manifestions se font de plus fréquentes et violentes contre la présence française dans le pays, le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela, a clairement indiqué le mardi 29 novembre 2022, à l’ambassadeur de France au Faso, Luc Hallade, son souhait de voir son pays bénéficier d’un appui financier et logistique concret dans la lutte contre le terrorisme en faveur des 50 000 Volontaires pour la défense de la patrie (Vdp). Cela, afin d’aider à la récupération des 40 % du territoire national qui échappent au contrôle de Ouagadougou.
Le chef du gouvernement burkinabè met ainsi à exécution une annonce faite dans les heures qui ont suivi son entrée en fonction. À savoir, travailler avec les partenaires qui le souhaitent et de manière transparente et pragmatique. Cette sortie du Premier ministre burkinabè cadre également avec la volonté de l'Exécutif de ne pas se laisser dicter sa conduite par la rue. Mais plutôt par la recherche de solutions urgentes permettant au Faso de retrouver une situation normale.
Une vision partagée...
Cette sollicitation d’un partenariat gagnant-gagnant cadre également avec le pragmatisme affiché par le Chef de la Transition. Parce que le discours du Capitaine Ibrahim Traoré est plus axé sur la recherche des voies et moyens pour faire retrouver au Burkina Faso l’entièreté de son intégrité territoriale et moins sur les questions de coopération qui ne sont pas toujours profitables à son pays. Pour lui, les Burkinabè sont les responsables de la situation du Faso. Il l’a martelé le 11 novembre 2022 lors de sa rencontre avec les partis politiques.
Le pragmatisme que le Capitaine Ibrahim Traoré et Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela entendent insuffler dans l’action publique s’est aussi manifesté le 30 novembre 2022, lorsque le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a ordonné l’arrêt de toutes les modalités de distribution du cash.
« Conformément aux conclusions de rencontre du vendredi 25 novembre 2022 entre les représentants du système des Nations unies et des personnes ressources de la région du Sahel, je viens par la présente vous inviter à arrêter toutes les modalités de distribution du cash sur toute l’étendue du territoire régional à partir du 31 décembre 2022 avec prise d’effet dès le 1er janvier 2023. Je vous exhorte à réorienter les financements y afférents sur des formations ou le renforcement de capacités de groupements, associations ou coopératives », a-t-il déclaré dans son communiqué, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho.
Une vision partagée...
Cette sollicitation d’un partenariat gagnant-gagnant cadre également avec le pragmatisme affiché par le Chef de la Transition. Parce que le discours du Capitaine Ibrahim Traoré est plus axé sur la recherche des voies et moyens pour faire retrouver au Burkina Faso l’entièreté de son intégrité territoriale et moins sur les questions de coopération qui ne sont pas toujours profitables à son pays. Pour lui, les Burkinabè sont les responsables de la situation du Faso. Il l’a martelé le 11 novembre 2022 lors de sa rencontre avec les partis politiques.
Le pragmatisme que le Capitaine Ibrahim Traoré et Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela entendent insuffler dans l’action publique s’est aussi manifesté le 30 novembre 2022, lorsque le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a ordonné l’arrêt de toutes les modalités de distribution du cash.
« Conformément aux conclusions de rencontre du vendredi 25 novembre 2022 entre les représentants du système des Nations unies et des personnes ressources de la région du Sahel, je viens par la présente vous inviter à arrêter toutes les modalités de distribution du cash sur toute l’étendue du territoire régional à partir du 31 décembre 2022 avec prise d’effet dès le 1er janvier 2023. Je vous exhorte à réorienter les financements y afférents sur des formations ou le renforcement de capacités de groupements, associations ou coopératives », a-t-il déclaré dans son communiqué, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho.