Crise russo-ukrainienne : L’autonomie énergétique européenne entre volonté et capacité

Crise russo-ukrainienne : L’autonomie énergétique européenne entre volonté et capacité

Le 03/12/22 à 06:51
modifié 03/12/22 à 11:41
L’épineuse question de l’autonomie énergétique européenne semble partie pour durer un peu plus sur la table. Puisque « le commerce d’uranium entre Paris et Moscou se poursuit », selon le media français Le Monde dans une publication datant du 3 décembre 2022.

À croire Le Monde citant le quotidien La Tribune, « le groupe français Edf a confirmé avoir reçu, le mardi 29 novembre 2022, une livraison d’Uranium de retraitement enrichi (Ure) en provenance de Russie ».

Au dire du média français, « une opération rendue possible par le fait que l’industrie nucléaire ne fait pas l’objet de sanctions européennes malgré l’implication du géant russe Rosatom dans l’occupation de la centrale de Zaporijia, en Ukraine ».

Ce type de partenariat est loin de disparaître dans la zone où « actuellement, seule une usine de Rosatom – elle est située dans la région de Tomsk, en Sibérie – est capable de "recycler" cet Urt issu des cinquante-six réacteurs français », comme indiqué par Le Monde.

Par conséquent, Moscou dispose encore de pas mal de niches pour commercer avec l’Europe et renflouer ses caisses. Même si les Européens essaient par tous les moyens de limiter les entrées de devises du côté russe en plafonnant, notamment le prix de son baril de pétrole à 60 dollars. « Le dispositif de l'Ue doit interdire aux entreprises de fournir les services permettant le transport maritime (fret, assurance...) du pétrole russe au-delà du plafond de 60 dollars, afin de limiter les recettes tirées par Moscou de ses livraisons à des pays comme la Chine ou l'Inde.

« L'instrument doit renforcer l'efficacité de l'embargo européen qui intervient plusieurs mois après celui déjà décidé par les États-Unis et le Canada », pouvait-on lire le 2 décembre 2022, sur le site Internet de Rfi.


Le 03/12/22 à 06:51
modifié 03/12/22 à 11:41