Lutte contre la paludisme : Une mobilisation du secteur privé demandée

Le paludisme demeure un problème de santé publique, une priorité nationale. (Ph: Dr)
Le paludisme demeure un problème de santé publique, une priorité nationale. (Ph: Dr)
Le paludisme demeure un problème de santé publique, une priorité nationale. (Ph: Dr)

Lutte contre la paludisme : Une mobilisation du secteur privé demandée

Le 04/12/22 à 22:11
modifié 04/12/22 à 23:33
A l’occasion de la 3e édition de Africa Santé Expo tenue les 1er, 2 et 3 décembre 2022, à Abidjan, une conférence sur l’engagement du secteur privé dans la lutte contre le paludisme en Afrique a été organisée par Speak Up Africa, une plateforme de communication.

Les débats ont été une aubaine pour Dr Antoine Tanoh, directeur-coordinateur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), de rappeler au secteur privé l’urgence de faire face à cette pathologie qui fait toujours des dégâts en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire. Le paludisme demeure un problème de santé publique, une priorité nationale, a-t-il fait savoir.

Même si les cas de paludisme connaissent une baisse, l’incidence chez les enfants de moins de 5 ans, selon Dr Antoine Tanoh, reste élevée. De ce fait, il a appelé à une mobilisation de toutes les parties prenantes dont le secteur privé.

Il a reconnu tout de même que plus de 200 entreprises mènent des activités contre le paludisme, aux côtés du Pnlp. Il a salué à ce sujet l’appui desdites entreprises. Toutefois, il est désormais impérieux de mettre en place une plateforme multisectorielle et de mobilisation des ressources en vue de parvenir à une élimination de la maladie.

Le directeur-coordinateur du Programme national de lutte contre le paludisme demande ainsi la contribution des patronats. D’où la relance, voire le renforcement du partenariat Public-Privé. Il faut déjà indiquer que cette conférence était organisée dans le cadre du projet : « Zéro paludisme, les entreprises s’engagent ».

Les participants ont surtout encouragés les chefs d’entreprises à commencer la lutte au sein de leur société, en protégeant leurs employés, en vue d’une meilleure une efficacité de leurs agents. Ils estiment que « le paludisme n’est pas une maladie à banaliser ». Bien au contraire, il mérite « une attention soutenue ».

Dans l’implémentation du projet « Zéro paludisme, les entreprises s’engagent », certaines entreprises mobilisent déjà. Elles ont pour objectif de mettre sur pied un fonds à l’effet de répondre aux besoins nationaux, les plus urgents, en termes de lutte contre le paludisme.

Outre ce fonds, les contributions en nature sont aussi annoncées.


Le 04/12/22 à 22:11
modifié 04/12/22 à 23:33