Relance du projet Soja : Le gouvernement veut étendre la production sur 30 000 ha
Le gouvernement ivoirien veut étendre la production du soja à toutes les régions du pays où cette légumineuse peut être produite. Mais en attendant, il compte doubler en 2023 déjà, la superficie de production, en passant de 1500 ha à 3500 ha. L’information a été livrée par Silué Sionseligam, directeur de l’évaluation des projets au ministère d’État, ministère de l’Agriculture et du Développement rural. C’était au terme d’une visite de travail dans les régions du Bafing et du Kabadougou, du lundi 27 novembre au vendredi 2 décembre 2022.
« Nous sommes venus constater les récoltes qui ont commencé et qui se poursuivent. En dépit d’une légère lenteur due à la mobilisation des moissonneuses-batteuses, nous notons une satisfaction à mi-parcours surtout pour cette campagne 2022 où 1100 hectares ont été cultivés avec une production prévisionnelle de 2200 tonnes de soja grain », s’est-il félicité.
Selon lui, le projet prévoit, à terme, 30 000 hectares contre 17 000 pour l’ancien projet, avant les années 2000. « Le défrichement de 2000 autres hectares de parcelle a déjà débuté. Les besoins en soja, surtout en tourteaux sont énormes au niveau national. Pour ce faire, nous demandons à tous ceux qui ont des terres de se faire identifier », a-t-il lancé.
Selon Silué Sionseligam, la phase pilote de ce projet, court jusqu’en 2025 avec la mise en place d’une filière soja qui prendra la relève. Il a aussi précisé que le projet se présente en trois grands chapitres : un chapitre développé sur les semences, confié à un privé ; un chapitre sur la production et un autre sur la transformation où l’opérateur qui sera retenu, va acheter les productions, les transformer et les mettre sur le marché.
Il a aussi annoncé la construction très prochaine d’une ferme semencière et d’une unité de transformation dans la localité de Mahou Sokourala, dans la sous-préfecture de Touba. « Cette ferme permettra de donner des semences de qualité aux producteurs et une unité de transformation d’une capacité de 10 000 tonnes modulables jusqu’à 30 000 tonnes, en fonction de l’évolution de la production. Ce qui permettra de transformer sur place, toutes les productions et de créer plus de 10 000 emplois », a-t-il indiqué.
Il a aussi appelé les populations à s’investir résolument dans la culture du soja. « Dès 2025, tout ce qui est appui à la production sera faite par le secteur privé comme la filière coton où le privé appuie le producteur en termes de labour, semence, engrais et herbicides. À la récolte, il précompte toutes ses charges et le reste des ressources est remis au producteur », a-t-il poursuivi.
Notons que le projet Soja a été officiellement lancé le 25 octobre 2019, à Touba par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.
Selon lui, le projet prévoit, à terme, 30 000 hectares contre 17 000 pour l’ancien projet, avant les années 2000. « Le défrichement de 2000 autres hectares de parcelle a déjà débuté. Les besoins en soja, surtout en tourteaux sont énormes au niveau national. Pour ce faire, nous demandons à tous ceux qui ont des terres de se faire identifier », a-t-il lancé.
Selon Silué Sionseligam, la phase pilote de ce projet, court jusqu’en 2025 avec la mise en place d’une filière soja qui prendra la relève. Il a aussi précisé que le projet se présente en trois grands chapitres : un chapitre développé sur les semences, confié à un privé ; un chapitre sur la production et un autre sur la transformation où l’opérateur qui sera retenu, va acheter les productions, les transformer et les mettre sur le marché.
Il a aussi annoncé la construction très prochaine d’une ferme semencière et d’une unité de transformation dans la localité de Mahou Sokourala, dans la sous-préfecture de Touba. « Cette ferme permettra de donner des semences de qualité aux producteurs et une unité de transformation d’une capacité de 10 000 tonnes modulables jusqu’à 30 000 tonnes, en fonction de l’évolution de la production. Ce qui permettra de transformer sur place, toutes les productions et de créer plus de 10 000 emplois », a-t-il indiqué.
Il a aussi appelé les populations à s’investir résolument dans la culture du soja. « Dès 2025, tout ce qui est appui à la production sera faite par le secteur privé comme la filière coton où le privé appuie le producteur en termes de labour, semence, engrais et herbicides. À la récolte, il précompte toutes ses charges et le reste des ressources est remis au producteur », a-t-il poursuivi.
Notons que le projet Soja a été officiellement lancé le 25 octobre 2019, à Touba par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.