Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa. (Ph: Dr)
Afrique du Sud : Le Président Cyril Ramaphosa restera en poste
Le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, n'a plus rien à craindre du vote de défiance annoncé à son encontre. Parce que son parti, le Congrès national africain (Anc) – disposant d'une majorité confortable au Parlement - lui a apporté le lundi 5 décembre 2022, son soutien.
La formation politique dont est issu le Chef de l’État votera contre la procédure de destitution prévue pour être lancée le lendemain (mardi 6 décembre) comme annoncé par ses dirigeants lors d'une conférence de presse.
Pour rappel, le Chef de l’exécutif sud-africain fait face à un rapport explosif remis le mercredi 30 novembre 2022, au Parlement. Selon l’enquête, Cyril Ramaphosa est accusé d'avoir tenté de dissimuler un cambriolage au cours duquel d'importantes sommes d'argent en liquide ont été retrouvées dans une de ses propriétés en 2020, en ne le déclarant ni à la police, ni au fisc.
Au moment où il recevait officiellement le soutien de sa formation politique, Cyril Ramaphosa a demandé à la Cour constitutionnelle que ce document soit « revu, déclaré illégal et ne soit pas pris en compte », rapporte l'AFP.
Pour rappel, le Chef de l’exécutif sud-africain fait face à un rapport explosif remis le mercredi 30 novembre 2022, au Parlement. Selon l’enquête, Cyril Ramaphosa est accusé d'avoir tenté de dissimuler un cambriolage au cours duquel d'importantes sommes d'argent en liquide ont été retrouvées dans une de ses propriétés en 2020, en ne le déclarant ni à la police, ni au fisc.
Au moment où il recevait officiellement le soutien de sa formation politique, Cyril Ramaphosa a demandé à la Cour constitutionnelle que ce document soit « revu, déclaré illégal et ne soit pas pris en compte », rapporte l'AFP.