Daloa : Il faut sauver ''Logro'', l’éléphant de Tchebloguhé

Des habitants du village sur le dos de ''Logro'', l'éléphant de Tchebloguhé. (Ph: S.T.B)
Des habitants du village sur le dos de ''Logro'', l'éléphant de Tchebloguhé. (Ph: S.T.B)
Des habitants du village sur le dos de ''Logro'', l'éléphant de Tchebloguhé. (Ph: S.T.B)

Daloa : Il faut sauver ''Logro'', l’éléphant de Tchebloguhé

Le 10/12/22 à 07:36
modifié 10/12/22 à 07:54
Depuis une semaine, un éléphant solitaire nommé « Logro », entendez ‘’le gros’’, par les populations, erre dans les environs du village de Tchebloguhé dans la sous-préfecture de Daloa, village situé sur la voie menant à Issia.

Contrairement à l'éléphant « Hamed » qui était craint des populations à cause de son agressivité, « Logro », lui, fait la joie des populations (adultes et enfants) qui n’hésitent pas à jouer avec lui, allant jusqu’à monter sur son dos et lui fournir de quoi s’alimenter dans une bonne ambiance.

Le jeudi 1er décembre 2022, de passage dans la bourgade, nous avons eu l'occasion de l'approcher, de le toucher et de partager cet enthousiasme qui s’empare du village à chacune de ses apparitions. « Logro, logro, logro... Apportez du maïs, il est là », entend-on.

L'éléphant en train de rentrer en brousse. (Ph: S.T.B)
L'éléphant en train de rentrer en brousse. (Ph: S.T.B)



L’animal est adulé par les habitants du village qui pensent qu'il est la réincarnation d'un de leurs ancêtres. A dire vrai, l’éléphant ne boude pas son plaisir, obéissant aux villageois... Une fois la nuit tombée, « Logro » décide de rentrer, des jeunes le retiennent par la queue, mais il est l'heure pour lui et il disparaît dans la brousse.

Au-delà de la beauté du spectacle devenu récurrent dans le village et qui laisse entrevoir une possible cohabitation de l’animal avec les hommes dans un même espace, il convient tout même d’attirer l’attention des autorités compétentes sur les dangers que court ce jeune éléphant. Il pourrait être la cible des braconniers comme sa mère l’a été alors qu’il n’était encore qu’un bébé, interpellent des habitants du village.

Il faut sauver cet éléphant inoffensif et solitaire qui pourrait être une proie facile des braconniers qui profiteront de sa cohabitation avec les populations pour l’abattre pour ses ivoires.

Il faut que les services compétents du ministère des Eaux et Forêts prennent les dispositions pour le recueillir, pourquoi pas, dans un zoo où il pourra être l'objet d'attraction.



Le 10/12/22 à 07:36
modifié 10/12/22 à 07:54