Respect des droits des enfants : Les entreprises du secteur privé invitées à s’impliquer davantage

Les participants ont été instruits sur les questions du respect des droits des enfants. (Ph: Dr)
Les participants ont été instruits sur les questions du respect des droits des enfants. (Ph: Dr)
Les participants ont été instruits sur les questions du respect des droits des enfants. (Ph: Dr)

Respect des droits des enfants : Les entreprises du secteur privé invitées à s’impliquer davantage

Le 10/12/22 à 20:56
modifié 10/12/22 à 23:26
La protection des enfants constitue un pilier important de l’action du gouvernement ivoirien. C'est pourquoi l’État s’est doté d’instruments juridiques et stratégiques pertinents qui assurent la protection des enfants contre toutes les formes d’abus, de violence et d’exploitation.

A travers un processus multisectoriel, il a été mis en place des cadres de concertation et de coordination à plusieurs niveaux qui favorisent les échanges d’informations entre les différents intervenants, créant ainsi un environnement protecteur pour les enfants.

C’est dans cette dynamique que le ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a organisé le 1er décembre 2022, au Plateau, un atelier de renforcement des capacités des entreprises sur les droits des enfants dans le secteur privé.

Une initiative en rapport avec la mise en œuvre de l’Observation générale 16 ou Og16 qui a pour objectif de faire adopter et appliquer une réglementation visant à contraindre les entreprises à respecter les normes internationales touchant aux droits de l’enfant. Notamment dans le domaine du travail et de l’environnement.

Le directeur de cabinet de la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Moussa Diarrassouba, s’est félicité de l’organisation de cet atelier qui, loin d’être une simple formation, apparaît comme un cadre de discussion et de questionnement face à un défi nouveau à relever.

« Nos initiatives et actions contribueront, à coup sûr, à l’implication de tous les secteurs d’activité dans la réalisation des droits des enfants par les entreprises et permettront à l’État de respecter ses engagements internationaux. Nous savons compter sur votre plein engagement à nos côtés pour la mise en œuvre de cette recommandation afin qu’en 2024, date de la prochaine soumission du rapport de la Côte d’Ivoire sur la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, afin que notre pays soit félicité pour les efforts consentis par le secteur privé dans la protection des enfants », a-t-il souhaité.

Quant au chef de la section politique du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Aristide Kielem, il a appelé à la responsabilité de tous. Car selon lui, assurer le respect des droits de l’enfant est une obligation pour l’État mais, c’est également une responsabilité de chacun.

« Nous espérons que cette formation servira de levier pour tirer avantage de toute la puissance du secteur privé en Côte d'Ivoire pour de la défense des droits des enfants. Je vous assure de la disponibilité continue de l’Unicef à accompagner le gouvernement, et tous les acteurs de la vie économique et sociale pour améliorer le bien-être des enfants », s’est-il engagé.


Le 10/12/22 à 20:56
modifié 10/12/22 à 23:26