La Cellule de suivi de l’aménagement des quartiers précaires du district autonome d'Abidjan, créée par Arrêté n°0193/pm/cab du 19 mars 2024, a été présentée au Garde des sceaux, ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et au ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, le lundi 25 novembre 2024.
La Cellule de suivi de l’aménagement des quartiers précaires du district autonome d'Abidjan est rattachée à la Primature, avec pour missions d'assurer une meilleure gestion des opérations de déguerpissement, de prise en charge des populations affectées et d'aménagement des sites de recasement.
Elle est chargée de conduire des réflexions et identifier les mécanismes pour une meilleure prise en charge des populations affectées. En étroite collaboration avec les services techniques des collectivités du district autonome d'Abidjan et des ministères concernés, elle va, entre autres, identifier les zones à risque et les quartiers précaires à déguerpir ; identifier les sites de relogement des familles déguerpies ; assurer le suivi de l'élaboration des plans d'urbanisme et d'aménagement des quartiers précaires déguerpis.
Aussi est-elle chargée de déterminer les plans de relogement des familles affectées par les déguerpissements et proposer les mécanismes de financement en liaison avec le ministère en charge du Budget ; d'élaborer un programme de déguerpissement des quartiers précaires identifiés ; de constituer une base de données sur la situation des familles affectées ; de mettre en place une stratégie de communication visant à sensibiliser les populations ; de suivre la mise en œuvre des opérations de déguerpissement en rapport avec les collectivités et ministères concernés.
A l'effet de soumettre sa feuille de route aux ministères concernés pour des observations et propositions, le président de ladite cellule, Boa Krapa Valérie, directeur de l’urbanisme, de la construction et de l’habitat au district d’Abidjan, président de la cellule, avec à ses côtés Abo Oscar Cyriac, directeur général des services techniques du district autonome d'Abidjan, était dans le cabinet du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme.
A l’absence du ministre, c’est le directeur de cabinet, Kouassi Bernard, qui s’est entretenu avec la cellule. Une occasion pour Boa Valerie, après la présentation des missions de la cellule, d’exposer les approches à adopter face aux cas de saisine en cours de traitement au ministère de la Justice. Et de demander l’appui du conseil juridique sur les déguerpissements déjà réalisés au niveau du district autonome d’Abidjan et à l’intérieur du pays.
Ensuite, ils ont parlé des dispositions juridiques à prendre pour les futures opérations de déguerpissement, d’aménagement et de recasement. Le président de la cellule a également sollicité la désignation d’un point focal du ministère de la Justice pour le traitement diligent des dossiers de la cellule.
Le directeur de cabinet, au nom du ministre, a félicité les membres de la cellule tout en promettant de rendre fidèlement compte au ministre Sansan Kambilé. Toutefois, pour la question du point focal du ministère de la Justice, le directeur de cabinet a rassuré que ce sera fait le plus tôt possible.
Après le Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le cap a été mis dans l’après-midi sur le ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté. C’est la ministre Belmonde Dogo avec ses plus proches collaborateurs qui ont échangé avec leurs hôtes.
Après la présentation des missions de la cellule à la ministre, Boa Krapa et ses collaborateurs ont sollicité les fichiers administratifs (Base de données, rapport, PV de réunion, etc.) relatifs aux personnes déguerpies (opération d’identification, assistance sociale, etc.). Ce, après un exposé de la ministre Belmonde Dogo sur ces différents dossiers. Et à la cellule de solliciter des orientations de Mme la ministre sur le processus d’assistance aux personnes déguerpies.
Chose d’ailleurs que la ministre a accepté avec joie. Car, selon elle, pour les questions du bien-être des populations, toute action qu’elle soit du gouvernement ou pas, est prise à bras le corps.
La journée de la cellule a pris fin par sa première réunion. Le mardi 26 novembre, il est annoncé une rencontre avec le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation.