![La présidente du Cndh, Namizata Sangaré, et les députés ont débattu de plusieurs sujets qui ont marqué et continuent de rythmer la vie politique et sociale.](https://www.fratmat.info/uploads/images/2022/12/20/135103.jpg)
La présidente du Cndh, Namizata Sangaré, et les députés ont débattu de plusieurs sujets qui ont marqué et continuent de rythmer la vie politique et sociale.
La présidente du Cndh, Namizata Sangaré, et les députés ont débattu de plusieurs sujets qui ont marqué et continuent de rythmer la vie politique et sociale.
Situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire: Le Cndh présente le rapport 2021 aux députés
Devant eux, Namizata Sangaré a indiqué que c’est au regard de l’importance que peut jouer une institution nationale des Droits de l’Homme, conformément à son mandat, que le Président de la République a, en 2018, entrepris la réforme qui a abouti à la nouvelle loi instituant le Cndh, en conformité avec les Principes de Paris.
Lorsqu’elle partageait le contenu du rapport annuel, la présidente du Cndh a fait indiquer que des actions ont été menées par l’organisation qu’elle dirige pour le rétablissement des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. A titre d’illustration, elle a cité la fermeture du site de prédication de la prêtresse Adissa Touré à Kolia, pour les atteintes aux droits de l’homme suite à un rapport fait par ses services au Président de la République. Elle a également informé que grâce à une enquête diligentée par le Cndh, sur 360 sites d’orpaillage, seulement cent étaient déclarés légaux.
Face à cette situation, Namizata Sangaré a appelé les élus à se joindre à son institution pour relever tous les défis auxquels la Côte d’Ivoire est confrontée, notamment l’orpaillage clandestin, l’apatridie, la délinquance juvénile, l’extrémisme violent, le changement climatique. Avant de souhaiter que la collaboration avec les députés soit maintenue et renforcée. « Mieux, nous souhaitons vivement la création d’une commission des droits de l’Homme à l’instar d’autres parlements », a-t-elle indiqué.
La présidente du Cndh a également fait savoir que sa structure a été saisie de plusieurs situations, dont le cas d’une clinique privée qui exerçait depuis plus de 10 ans sans agrément au nez et à la barbe de tout le monde dans une localité du pays. Selon elle, « Il a fallu qu’il y ait un cas de décès dans l’établissement pour qu’il soit fermé. Ce qui nous a amenés à diligenter une enquête sur les cliniques privées en Côte d’Ivoire. Nous en avons répertorié 1288 parmi lesquelles 291 qui ont l’agrément pour exercer ».
Après cet exposé, plusieurs députés se sont prononcés sur le contenu du rapport. C’est ainsi que la députée de Yopougon, Euphrasie N’Guessan, a salué le rapport qui montre que le Cndh fait un travail énorme pour le respect des droits de l’Homme. Elle s’est d’ailleurs réjouie du mécanisme mis en place pour accompagner les femmes vulnérables et les mères célibataires pour leur épanouissement et le bien-être de leurs familles respectives.