Promotion de la culture africaine : Laureen Kouassi-Olsson, un modèle de réussite
Laureen Kouassi-Olsson est la présidente-directrice générale de Birimian Ventures. De fonction de financière accomplie, elle s’est forgée une armure de pionnière du financement des marques de luxe africaines, la première initiative du genre sur le continent. Dans un entretien accordé au confrère Esprit magazine, récemment, elle a déballé son parcours qui peut faire école.
La financière qui s’est donc mise au service des créateurs, dit toujours travailler avec acharnement depuis sa plus tendre enfance. Avec pour ambition première de changer le regard que le monde porte sur la Côte d’Ivoire, ainsi que l’Afrique.
« J’ai grandi dans une Côte d’Ivoire qui faisait face à une profonde crise économique et à des programmes d’ajustement structurel. J’ai évolué avec la volonté de changer l’histoire. J’ai très vite compris que le changement passait par la finance et qu’il fallait créer un pont entre les opportunités du continent et les opérateurs financiers à l’échelle internationale », avance Laureen Kouassi-Olsson.
Elle souligne que pour que les Ivoiriens tirent leur épingle du jeu, ils doivent investir dans les métiers nobles de la finance, de la banque et du capital investissement. Ce, dans l’intérêt du pays, de la préservation de l’avantage compétitif et de l'avantage de la région économique ouest-africaine francophone sur le reste du continent.
« C’est un fait. Notre économie régionale va connaître une croissance moyenne de 4 % au cours des 12 prochains mois, portée notamment par la Côte d’Ivoire et le Sénégal, et par le dynamisme de leurs secteurs privés. Nous devons donc, dans la mesure du possible, peser dans chaque prise de décision influençant l’évolution de notre écosystème économique, financier, écologique et culturel », indique Lauren Kouassi.
Pour elle, ce message est pour la prochaine génération. Il faut inculquer cette notion d’excellence dans le pays. Et en la matière, la culture et la création représentent un soft-power (la capacité d'un État à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur) qui aidera à changer le regard que le monde porte sur l’Afrique en général et sur la Côte d’Ivoire en particulier.
C’est pourquoi, dit-elle, pour y parvenir, il faut proposer la valorisation de ce que nous avons de plus précieux, le talent créatif. « En Côte d’Ivoire comme en Afrique, nous avons des créateurs exceptionnels. En décembre, Chanel va organiser son défilé des métiers d’art à Dakar. Ce n’est pas un hasard. Si la maison Dior a créé il y a trois ans une collection croisière produite en Côte d’Ivoire par un collectif de créateurs africains porté par Pathé’O, ce n’est pas un hasard non plus », explique-t-elle.
Son ambition est de placer la Côte d’Ivoire en général et Abidjan en particulier, au centre de ce qu’elle appelle le Business of fashion. L’idée est de créer un pont entre Paris et Abidjan. Pour démontrer qu’Abidjan peut être la capitale d’une exception culturelle à l’ivoirienne.
A l’en croire, le pays a été capable de créer une institution qui a vocation à produire les champions africains du luxe de demain. « Aujourd’hui, j’ai réussi à associer mon expertise financière à ma passion pour la mode et la création. Aristote disait : "Lorsque vos talents rencontrent les besoins du monde, là se situe votre vocation". Cela résume parfaitement la raison pourquoi j’ai créé Birimian. Mon talent réside dans ma capacité à accélérer une entreprise, à investir dans des sociétés », ajoute Lauren Kouassi-Olsson.
Pour terminer, elle interpelle le gouvernement sur cette question. « Il est vrai que ce n’est pas qu’une question de volonté politique. Il est aussi vrai que sans cette volonté politique, nous n’arriverons pas à percer », plaide-t-elle.
Laureen Kouassi-Olsson, au-delà de réussir et de vouloir ‘’vendre’’ sa culture, et valoriser l’Afrique, prône l’excellence. Aussi, elle invite les gouvernements africains à aider à l’investissement dans la valorisation des talents et des créateurs africains.
« J’ai grandi dans une Côte d’Ivoire qui faisait face à une profonde crise économique et à des programmes d’ajustement structurel. J’ai évolué avec la volonté de changer l’histoire. J’ai très vite compris que le changement passait par la finance et qu’il fallait créer un pont entre les opportunités du continent et les opérateurs financiers à l’échelle internationale », avance Laureen Kouassi-Olsson.
Elle souligne que pour que les Ivoiriens tirent leur épingle du jeu, ils doivent investir dans les métiers nobles de la finance, de la banque et du capital investissement. Ce, dans l’intérêt du pays, de la préservation de l’avantage compétitif et de l'avantage de la région économique ouest-africaine francophone sur le reste du continent.
« C’est un fait. Notre économie régionale va connaître une croissance moyenne de 4 % au cours des 12 prochains mois, portée notamment par la Côte d’Ivoire et le Sénégal, et par le dynamisme de leurs secteurs privés. Nous devons donc, dans la mesure du possible, peser dans chaque prise de décision influençant l’évolution de notre écosystème économique, financier, écologique et culturel », indique Lauren Kouassi.
Pour elle, ce message est pour la prochaine génération. Il faut inculquer cette notion d’excellence dans le pays. Et en la matière, la culture et la création représentent un soft-power (la capacité d'un État à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur) qui aidera à changer le regard que le monde porte sur l’Afrique en général et sur la Côte d’Ivoire en particulier.
C’est pourquoi, dit-elle, pour y parvenir, il faut proposer la valorisation de ce que nous avons de plus précieux, le talent créatif. « En Côte d’Ivoire comme en Afrique, nous avons des créateurs exceptionnels. En décembre, Chanel va organiser son défilé des métiers d’art à Dakar. Ce n’est pas un hasard. Si la maison Dior a créé il y a trois ans une collection croisière produite en Côte d’Ivoire par un collectif de créateurs africains porté par Pathé’O, ce n’est pas un hasard non plus », explique-t-elle.
Son ambition est de placer la Côte d’Ivoire en général et Abidjan en particulier, au centre de ce qu’elle appelle le Business of fashion. L’idée est de créer un pont entre Paris et Abidjan. Pour démontrer qu’Abidjan peut être la capitale d’une exception culturelle à l’ivoirienne.
A l’en croire, le pays a été capable de créer une institution qui a vocation à produire les champions africains du luxe de demain. « Aujourd’hui, j’ai réussi à associer mon expertise financière à ma passion pour la mode et la création. Aristote disait : "Lorsque vos talents rencontrent les besoins du monde, là se situe votre vocation". Cela résume parfaitement la raison pourquoi j’ai créé Birimian. Mon talent réside dans ma capacité à accélérer une entreprise, à investir dans des sociétés », ajoute Lauren Kouassi-Olsson.
Pour terminer, elle interpelle le gouvernement sur cette question. « Il est vrai que ce n’est pas qu’une question de volonté politique. Il est aussi vrai que sans cette volonté politique, nous n’arriverons pas à percer », plaide-t-elle.
Laureen Kouassi-Olsson, au-delà de réussir et de vouloir ‘’vendre’’ sa culture, et valoriser l’Afrique, prône l’excellence. Aussi, elle invite les gouvernements africains à aider à l’investissement dans la valorisation des talents et des créateurs africains.