Iran : Ebrahim Raïssi repart à la conquête des manifestants
Le président iranien, Ebrahim Raïssi multiplie les gestes en direction des manifestants qui dament le pavé depuis la mort le 16 septembre 2022 de la jeune kurde iranienne, Mahsa Amini dans les locaux de la police des mœurs à Téhéran.
Après l’annonce, il y a quelques semaines de la réforme des textes fixant les attributions et le fonctionnement de ladite police, Ebrahim Raïssi tente de nouveau de prendre langue avec les jeunes en colère. Il a déclaré mardi 27 décembre 2022 devant l’Université de la Capitale iranienne.
«Les bras de la nation sont ouverts à tous ceux qui ont été leurrés. Les jeunes sont nos enfants », a-t-il souligné. Parce qu’il a reconnus que « tous ceux qui ont été lésés par la révolution... ont rejoint les manifestations » aux côtés des « hypocrites, les monarchistes, les courants contre-révolutionnaires ».
Mais le Président iranien a dit souhaiter que cette réconciliation se fasse de sorte que nul ne perde la face et que les fondamentaux de la République islamique ne puissent être remis en cause. « Mais "nous n’aurons aucune pitié pour les éléments hostiles », a-t-il prévenu.
L’Occident accusé de tromperies
Évidemment, l’ancien magistrat conservateur n’a pas manqué de lancer quelques salves en direction des Occidentaux qu’il accuse de soutenir les manifestations à l’effet de déstabiliser la République islamique.
« Qu'y a-t-il derrière ces mots et que veulent-ils apporter au peuple ? Où dans le monde avez-vous vu des pharaons et de grandes puissances dire à la société que nous voulons détruire vos réserves et réservoirs ? Personne ne fait de tels slogans, mais ils disent que nous voulons vous libérer, vous rendre indépendant, et ils viennent sur le terrain avec ces mots, afin qu'ils puissent tromper », a-t-il déploré.
«Les bras de la nation sont ouverts à tous ceux qui ont été leurrés. Les jeunes sont nos enfants », a-t-il souligné. Parce qu’il a reconnus que « tous ceux qui ont été lésés par la révolution... ont rejoint les manifestations » aux côtés des « hypocrites, les monarchistes, les courants contre-révolutionnaires ».
Mais le Président iranien a dit souhaiter que cette réconciliation se fasse de sorte que nul ne perde la face et que les fondamentaux de la République islamique ne puissent être remis en cause. « Mais "nous n’aurons aucune pitié pour les éléments hostiles », a-t-il prévenu.
L’Occident accusé de tromperies
Évidemment, l’ancien magistrat conservateur n’a pas manqué de lancer quelques salves en direction des Occidentaux qu’il accuse de soutenir les manifestations à l’effet de déstabiliser la République islamique.
« Qu'y a-t-il derrière ces mots et que veulent-ils apporter au peuple ? Où dans le monde avez-vous vu des pharaons et de grandes puissances dire à la société que nous voulons détruire vos réserves et réservoirs ? Personne ne fait de tels slogans, mais ils disent que nous voulons vous libérer, vous rendre indépendant, et ils viennent sur le terrain avec ces mots, afin qu'ils puissent tromper », a-t-il déploré.