Des observateurs de la scène politique malienne et par ailleurs de nombreux Ivoiriens s’attendaient à ce que le Président de la transition malienne évoque le cas des "46 soldats ivoiriens condamnés" au Mali à 20 ans d’emprisonnement. D’autres plus prudents, avaient estimé que l’homme fort du Mali pourrait le faire dans un autre cadre.

Dans son discours officiel, rien sur la libération des prisonniers de droit commun, ni sur des remises de peine des citoyens maliens. Dans une allocution qui a duré environ 12 minutes, le Colonel Assimi Goita a dressé l’état de la Nation malienne en proie à des difficultés, à l’instar de nombreux pays du monde.

14 janvier décrété « Journée nationale de la souveraineté retrouvée »

L’homme fort de Bamako a décidé d’instituer la journée du 14 janvier qu’il a déclaré « Journée nationale de la souveraineté retrouvée ». Il a précisé qu'il le fait en souvenir de la grande mobilisation « contre les sanctions illégales et illégitimes de la Cedeao et de l’Uemoa ».

Egalement, le Colonel Assimi Goita a indiqué que désormais, trois principes guideront les actions du Mali. « Nous avons décidé trois principes qui devront guider nos opérations de coopération, à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décision », a-t-il fait savoir.