Burkina Faso : Quand l'effort de guerre divise et menace le projet du Capitaine Traoré

Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de la transition du Burkina Faso. (Ph: Dr)
Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de la transition du Burkina Faso. (Ph: Dr)
Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de la transition du Burkina Faso. (Ph: Dr)

Burkina Faso : Quand l'effort de guerre divise et menace le projet du Capitaine Traoré

Le 02/01/23 à 15:20
modifié 02/01/23 à 23:12
Pour le moment, les enseignants sont les premiers à avoir exprimé officiellement et publiquement leur opposition à la mesure de prélèvement de 1% des salaires de l’ensemble des travailleurs pour financer l’effort de guerre.

Au-delà d’une opposition et à ce que d’aucuns considèrent – à tort ou à raison – comme payer pour les inconstances des politiques, c’est la volonté du Chef de la transition de fédérer les Burkinabè autour d’un idéal commun, national et patriotique qui est menacée.

Lors de sa rencontre avec la classe politique, le Capitaine Ibrahim Traoré avait révélé que l’armée n’avait bénéficié d’aucune faveur de la part de particuliers dont les services avaient été sollicités pour apporter des vivres à des populations isolées.

Les « tentatives de putsch » contre son pouvoir ne constituent donc pas la seule menace à laquelle il devra faire face. Il devra trouver les voies et moyens de faire adhérer ses compatriotes à son projet. Parce qu’à la date du 24 décembre, l’on enregistrait moins de 60 millions de FCfa sur les 100 milliards attendus pour reconquérir les plus de 40 % du territoire national qui échappent au contrôle de l’État.

Avant cette opposition des enseignants au prélèvement de 1% des salaires, le gouvernement avait indiqué le 18 novembre 2022, que l’opérationnalisation de l’initiative globale d’un Fonds de soutien à l’effort de guerre, les contributions financières sont recevables par paiement mobile suivant les syntaxes ci-après : (Orange Money : *144*10*7480092*Montant# ou Moov Money :*555*2*1*52616161*Montant#) et par virement bancaire national effectué du Burkina Faso ou de la zone Uemoa. Il s’agissait de canaliser les dons et éviter que des individus ou organisations peu recommandables ne profitent de la situation.


Le 02/01/23 à 15:20
modifié 02/01/23 à 23:12