Brésil : Lula arrive comme si Bolsonaro n’avait jamais été là
Pas moins de 53 Chefs d’État et de gouvernement venus de 120 pays - selon le journal brésilien, Brasilia de Fato - ont pris part le 1er janvier 2023, à Brasilia, à l’investiture du nouveau Président, Luis Inacio Lula Da Silva.
Cette 3e consécration de Lula à la tête du pays – après deux mandats successifs de 4 ans une décennie plus tôt - se déroule comme une sorte de normalisation de la gouvernance du Brésil, un retour à l’ordre normal des choses.
C’est son prédécesseur, Jair Bolsonaro, qui finit de donner à ce retour de Lula au pouvoir son caractère normal et légitime en quittant le pays avant la cérémonie d’investiture.
Même si le pays reste extrêmement polarisé entre extrême droite et gauche – voire extrême gauche – les partisans du pouvoir sortant devront revoir leur stratégie de reconquête, mais également penser à changer de champion. Parce que loin de réaliser un Brésil grand et davantage puissant, Jair Bolsonaro a plutôt placé le pays dans une sorte d’isolement planétaire qui a enlevé au pays de la Samba, du football et du Roi Pelé, une bonne partie de son attrait.
De pays hospitalier, de joie et de vivre ensemble, le Brésil avait sombré dans le racisme notamment...
Au lieu d’enlever à l’investiture de Lula une partie importante de sa solennité – en n'y prenant pas part pour contester la victoire de son adversaire - Jair Bolsonaro a plus réussi à enlever à son héritage politique le peu de respectabilité qui lui restait, soutiennent des observateurs de la situation brésilienne. Parce qu’il aurait pu s’appuyer sur cet événement pour garder le contact avec ses anciens pairs et le cercle des Chefs d’Etat. Cela aurait également été l’occasion de prouver que ses décisions ne dépendent pas totalement de la rue...
C’est son prédécesseur, Jair Bolsonaro, qui finit de donner à ce retour de Lula au pouvoir son caractère normal et légitime en quittant le pays avant la cérémonie d’investiture.
Même si le pays reste extrêmement polarisé entre extrême droite et gauche – voire extrême gauche – les partisans du pouvoir sortant devront revoir leur stratégie de reconquête, mais également penser à changer de champion. Parce que loin de réaliser un Brésil grand et davantage puissant, Jair Bolsonaro a plutôt placé le pays dans une sorte d’isolement planétaire qui a enlevé au pays de la Samba, du football et du Roi Pelé, une bonne partie de son attrait.
De pays hospitalier, de joie et de vivre ensemble, le Brésil avait sombré dans le racisme notamment...
Au lieu d’enlever à l’investiture de Lula une partie importante de sa solennité – en n'y prenant pas part pour contester la victoire de son adversaire - Jair Bolsonaro a plus réussi à enlever à son héritage politique le peu de respectabilité qui lui restait, soutiennent des observateurs de la situation brésilienne. Parce qu’il aurait pu s’appuyer sur cet événement pour garder le contact avec ses anciens pairs et le cercle des Chefs d’Etat. Cela aurait également été l’occasion de prouver que ses décisions ne dépendent pas totalement de la rue...