Former au métier agricole, tel est l’objectif du projet agricole des femmes de Karat school project (Ksp) lancé en collaboration avec le Rotary club Abidjan les Perles, le 14 janvier 2023, à Yopougon. Ces deux structures ont procédé, au cours du lancement de ce projet, à une visite de terrain, à Offoumpo, un village de l’Agnéby -Tiassa.

Une initiative qui vise à encourager le retour à la terre, à accroître la scolarisation des femmes en Côte d’Ivoire en vue de parvenir à une autonomisation financière. Ce projet comprend l’alphabétisation, la mise à niveau et la responsabilité financière et, à sa phase pilote, formera 21 femmes défavorisées. Il a été financé par le Rotary Los Altos de Californie (Usa) et a pour club hôte, le Rotary club Abidjan les Perles.

« Les femmes mettront en pratique les techniques modernes et innovantes de l’agriculture en vue de se prendre en charge. Nous sommes accompagnés dans ce projet par Callivoire qui les formera de façon technique et pratique, en apportant des semences et des engrais naturels pour la production d’une plantation bio », explique Marie Yvette Guié, directrice du projet.

Olivier Koukoui, président du Rotary club Abidjan les Perles, a salué l’apport considérable du Rotary Los Altos de Californie pour l’aboutissement de ce projet. Il l’a assuré de son engagement et de celui de tout son bureau en vue de l’autonomisation de ces femmes qui seront outillées à la culture agricole moderne. Pour finir, il a souhaité longue vie au projet.

Evelyne Keomian, fondatrice du Karat school project, une Organisation non gouvernementale basée en Californie et opérant en Côte d’Ivoire, en Guinée et, très bientôt, au Sénégal, témoigne que son objectif est d’aider la population à sortir de la pauvreté par l’éducation.

Selon elle, le projet agricole fait partie du programme mis en place pour les mères défavorisées. « Elles vont apprendre à faire des cultures novatrices et à travailler la terre. Cela va leur donner des compétences et aptitudes en vue de leur autonomisation », confie-t-elle. Avant d’ajouter ceci : « Nous prenons en charge les enfants défavorisés, les victimes du trafic humain, les mères célibataires, etc., les filles en particulier et les mères de ces enfants en général. Nous sommes une Ong-école et leur apprenons l’anglais, l’informatique, la technologie, les sciences, le jardinage, etc. Nous pensons qu’il faut autonomiser la famille entière pour sortir de la pauvreté pour les générations futures ».

Alice Kamé, présidente des femmes bénéficiaires de ce projet, a remercié la directrice pour tous les efforts consentis à leur endroit. Elle a cependant demandé un appui supplémentaire pour la réussite de ce projet car les bénéficiaires sont des mamans vulnérables soutenues par le Ksp à travers la scolarisation de leurs enfants. « Ce projet est un grand soulagement pour nous aider à sortir de la précarité », a-t-elle conclu.

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Le rêve d’Evelyne Keomian

Tout est parti d’un rêve. Celui d’Evelyne Keomian, fondatrice de Karat school preject. Ce projet consiste à donner l’éducation à tous, avec une qualité irréprochable qui amène l’enfant à avoir l’amour de l’apprentissage et l’envie de venir à l’école.

« Une classe où l’enfant met la main à la pâte, touche à tout, fait la cuisine, bouge, casse et essaie, etc. Je souhaite que tous les enfants soient dans une école qui leur permette de vivre leur rêve d’enfant. Qu’ils soient capables d’être juste des enfants avec tout ce qu’il y a autour. Ainsi, ils apprennent mieux et plus vite », a-t-elle révélé.

Elle annonce la construction d’un campus pour enfants, afin qu’ils puissent rivaliser avec tous ceux du monde sur le plan éducationnel.