Religion : La communauté bouddhiste rend hommage à André Déazon
La communauté des bouddhistes, réunis au sein de la Soka Gakkai internationale de Côte d’Ivoire, a organisé le samedi 14 janvier 2023, au palais de la culture d’Abidjan-Treichville, une journée d’hommage à son guide spirituel, Dr André Déazon, en présence de plusieurs personnalités.
Cette journée qui a démarré par une longue prière en la mémoire de l’illustre disparu a été ponctuée de nombreux témoignages de personnalités ayant connu l’enseignant-chercheur, l’écrivain, le guide spirituel qu’est le Dr André Déazon, rappelé à Dieu le 6 octobre 2022.
L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Amani N’Guessan, a affirmé qu’André Déazon était pour lui un ami de longue date. « Nous avons fait le collège ensemble. Il n’y a pas de hasard dans la vie. Tout ce qui se dit aujourd’hui de lui a commencé au lycée. Nous avons été distingués. Le président Houphouet-Boigny nous a reçus en tant que meilleurs élèves du lycée Houphouët-Boigny de Korhogo en 1974 à Yamoussoukro », a expliqué Amani N'Guessan, indiquant qu’ils ont passé une semaine avec le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, pour visiter ses plantations et toutes ses réalisations de Yamoussoukro.
« Nous étions tout-petits. Or donc, cela annonçait quelque chose ! Que nous allions devenir l’un, un grand chef spirituel religieux, l’autre, un homme d’État », a poursuivi l’ancien ministre de la Défense sous le régime Laurent Gbagbo. Selon lui, André Déazon a été l’un de ses collaborateurs externes quand il était à la tête du ministère de l’Éducation nationale.
« Quand on est ministre, souvent on dit le ministre a réussi ceci, il a réussi cela, mais cela dépend de la qualité de ses conseillers. Déazon était un conseiller occulte. Il y avait mon cabinet mais, entre autres personnalités du pays qui me donnaient des conseils pour diriger le ministère de l’Éducation nationale, il y avait en bonne place André Déazon. Il m’a dit qu’il n’y a pas de développement qui ne soit pas basé sur la culture nationale », a déclaré Amani N’Guessan. Avant d’expliquer que, c’est avec André Déazon qu’ils ont entrepris ensemble l’enseignement en langue maternelle et la formation par compétence.
Pour sa part, Kouyaté Zoumana, directeur de la Promotion de la liberté religieuse et de la Laïcité, représentant le directeur général des Cultes, a expliqué qu’André Déazon a contribué à l’amélioration des rapports entre les formateurs et les apprenants à travers ses ouvrages relatifs à la pédagogie.
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« André Déazon est un guide spirituel hors classe. Son humanisme, sa compassion n’ont pas de limite », a rappelé Koffi Kouamé Remi, le successeur d’André Déazon, à la tête de cette communauté religieuse. « Ce que je suis, relève de ses orientations. En 2004, quand j’allais au Japon, je suis allé prendre conseil auprès de lui. Connaissant son sujet, il m’a dit de partir et que tout dépendait du lien que j’ai créé avec le maître. Parmi 4000 membres, j’ai été le seul à être couronné », a expliqué Koffi Kouamé Remi, pour qui, André Déazon restera vivant.
« Pour la suite, je me consacrerai corps et âme à son œuvre. Il y a beaucoup de choses qu’il avait décidé de réaliser mais malheureusement, il est tombé. Et comme il a donné l’orientation, nous n’allons jamais oublier. Car il disait, si au cours du combat je tombe, enjambez mon corps et continuez le combat. Et comme il est tombé, je n’ai pas le choix . Ma mission est donc de faire en sorte que sa prophétie soit réalisée », a promis koffi Kouamé Remi, successeur d’André Déazon.
Connu pour son engagement en faveur de la culture, de l’éducation, la science et surtout la paix en Côte d’Ivoire, Dr André Déazon a été consacré Directeur général de la Soka Gakkaï Côte d’Ivoire par le président Daisaku Ikeda, premier responsable mondial de la SGI (Soka gakkai internationale). Titulaire de plusieurs doctorats, la Côte d’Ivoire perd un de ses meilleurs intellectuels .
L’ancien ministre de l’Éducation nationale, Amani N’Guessan, a affirmé qu’André Déazon était pour lui un ami de longue date. « Nous avons fait le collège ensemble. Il n’y a pas de hasard dans la vie. Tout ce qui se dit aujourd’hui de lui a commencé au lycée. Nous avons été distingués. Le président Houphouet-Boigny nous a reçus en tant que meilleurs élèves du lycée Houphouët-Boigny de Korhogo en 1974 à Yamoussoukro », a expliqué Amani N'Guessan, indiquant qu’ils ont passé une semaine avec le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny, pour visiter ses plantations et toutes ses réalisations de Yamoussoukro.
« Nous étions tout-petits. Or donc, cela annonçait quelque chose ! Que nous allions devenir l’un, un grand chef spirituel religieux, l’autre, un homme d’État », a poursuivi l’ancien ministre de la Défense sous le régime Laurent Gbagbo. Selon lui, André Déazon a été l’un de ses collaborateurs externes quand il était à la tête du ministère de l’Éducation nationale.
« Quand on est ministre, souvent on dit le ministre a réussi ceci, il a réussi cela, mais cela dépend de la qualité de ses conseillers. Déazon était un conseiller occulte. Il y avait mon cabinet mais, entre autres personnalités du pays qui me donnaient des conseils pour diriger le ministère de l’Éducation nationale, il y avait en bonne place André Déazon. Il m’a dit qu’il n’y a pas de développement qui ne soit pas basé sur la culture nationale », a déclaré Amani N’Guessan. Avant d’expliquer que, c’est avec André Déazon qu’ils ont entrepris ensemble l’enseignement en langue maternelle et la formation par compétence.
Pour sa part, Kouyaté Zoumana, directeur de la Promotion de la liberté religieuse et de la Laïcité, représentant le directeur général des Cultes, a expliqué qu’André Déazon a contribué à l’amélioration des rapports entre les formateurs et les apprenants à travers ses ouvrages relatifs à la pédagogie.
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« André Déazon est un guide spirituel hors classe. Son humanisme, sa compassion n’ont pas de limite », a rappelé Koffi Kouamé Remi, le successeur d’André Déazon, à la tête de cette communauté religieuse. « Ce que je suis, relève de ses orientations. En 2004, quand j’allais au Japon, je suis allé prendre conseil auprès de lui. Connaissant son sujet, il m’a dit de partir et que tout dépendait du lien que j’ai créé avec le maître. Parmi 4000 membres, j’ai été le seul à être couronné », a expliqué Koffi Kouamé Remi, pour qui, André Déazon restera vivant.
« Pour la suite, je me consacrerai corps et âme à son œuvre. Il y a beaucoup de choses qu’il avait décidé de réaliser mais malheureusement, il est tombé. Et comme il a donné l’orientation, nous n’allons jamais oublier. Car il disait, si au cours du combat je tombe, enjambez mon corps et continuez le combat. Et comme il est tombé, je n’ai pas le choix . Ma mission est donc de faire en sorte que sa prophétie soit réalisée », a promis koffi Kouamé Remi, successeur d’André Déazon.
Connu pour son engagement en faveur de la culture, de l’éducation, la science et surtout la paix en Côte d’Ivoire, Dr André Déazon a été consacré Directeur général de la Soka Gakkaï Côte d’Ivoire par le président Daisaku Ikeda, premier responsable mondial de la SGI (Soka gakkai internationale). Titulaire de plusieurs doctorats, la Côte d’Ivoire perd un de ses meilleurs intellectuels .