Idriss Diallo (président de la Fif) : « Notre objectif demeure, c’est la victoire finale »
Comment analysez-vous cette première défaite dans la compétition ?
L’analyse du match nous fait dire que quand on a des temps forts en football, il faut les utiliser pour finir l’adversaire. En première mi-temps, nous avons deux ou trois nettes occasions qu’on n’a pas pu convertir. Et en deuxième mi-temps, nous avons levé le pied et reculé en commettant beaucoup de fautes devant notre surface de réparation. Nous avons payé notre manque de réalisme. Sur ces dernières années, nous constatons que nous avons un déficit criant de buteurs. Nos enfants se créent des occasions, ce qui est intéressant, mais ils n’arrivent pas à les convertir.
L’espoir demeure-t-il, malgré cet handicap ?
Ce n’est que le premier match, il faut tirer les enseignements. Je pense qu’ils ont une chance aujourd’hui d’entrer dans l’histoire de leur pays. On va essayer de les remotiver. Nous avons encore des possibilités. Il y a des lacunes certes, mais il va falloir les combler pour aller chercher la victoire lors des deux prochains matchs.
Pensez-vous que l’équipe a eu la préparation adéquate pour aborder ce tournoi ?
Notre rôle à la fédération, c’est de donner aux joueurs les meilleures conditions possibles. Nous avons donc écouté l’entraîneur par rapport à ce qu’il voulait pour sa préparation et nous avons tout mis en œuvre. Nous sommes même allés au-delà. Quand on finit cela, le coach fait son travail sur le terrain. Encore que sur le terrain, ce sont les joueurs qui doivent faire leur métier.
Certains ont remis en cause le choix des joueurs pour cette compétition, que leur répondez-vous ?
Nos joueurs ne viennent pas de la lune. Y a-t-il un meilleur niveau que ce qu’on a par rapport ce qu’on a montré sur le premier match ? Il faut qu’on soit objectif et lucide. C’est le niveau que nous avons au quotidien dans la Ligue1 de Côte d’Ivoire que nous rendons ici, avec quelque chose d’un peu plus élaboré. Des gens se plaignent du fait que l’entraîneur s’est déplacé avec onze joueurs de l’Asec. Mais le Sénégal a près de 10 ou 11 joueurs de Génération foot dans son effectif. On se base sur l’ossature du club le plus performant du pays. Pour l’instant, n’en déplaise à certaines personnes, c’est l’Asec qui est régulièrement à ce niveau.
Avec ce premier résultat, pensez-vous que l’objectif que vous vous êtes fixé au départ est toujours possible ?
L’objectif demeure, c’est la victoire. Nous n’allons pas quitter Abidjan pour chercher à gagner un match et repartir. On ne va pas demander à l’État de mettre les moyens et ne pas chercher à aller loin. Maintenant, avons-nous les moyens d’y arriver ? Ce sont les joueurs qui vont mettre cela en œuvre sur le terrain. C’est pour ça qu’on leur donne les moyens de se dépasser. Vous pouvez avoir des limites, mais il faut se battre pour les dépasser et c’est ce qu’on attend d’eux. J’ai vu les autres équipes, elles ne sont pas meilleures que celle de Côte d’Ivoire. Nous n’avons malheureusement pas la facilité de convertir nos occasions. Si on l’avait fait, on aurait eu un autre langage aujourd’hui. Espérons que nous aurons le déclic pour inscrire un ou deux buts et on se battra pour cela car nous ne sommes pas venus ici en victimes résignées.
Quel langage avez-vous tenu aux joueurs après cette défaite ?
Ils ont toujours ma confiance. Ça ne s’est pas bien passé sur le premier match. Mais il faut qu’ils soient plus concentrés et qu’ils se dépassent. J’insiste là-dessus, il faut qu’ils dépassent leurs limites. Quand on a la volonté, cela permet de soulever des montagnes. Je leur demande donc de soulever les montagnes de la Rd Congo et de l’Ouganda et on verra ce qui va se passer. J’ai toujours foi en eux et je le dit en toute honnêteté, c’est ce que nous avons de mieux en Côte d’Ivoire. Le seul joueur sur lequel il y a eu une polémique, c’est Foly Ayayi. Samedi, l’entraîneur a pris la décision de le titulariser. S’il avait fait des bêtises, on aurait égorgé l’entraîneur. Mais c’est lui qui a été la grosse satisfaction en arrêtant un penalty. Ça veut dire que ceux que nous avons sont les meilleurs possibles. Ce qui va se dire en dehors de ça, ce sont des polémiques parce que nous sommes encore dans des batailles d’arrière-garde. Mais nous avançons et nous travaillons pour le football ivoirien en toute humilité. On essaie de mettre en place les structures, l’organisation, la gouvernance. On essaie de relancer le football des jeunes, des femmes... Il y a du travail qui est fait. En huit mois, on ne change pas ce qui n’a pas été fait en 10 ou 15 ans. J’ai l’humilité de dire que ce que je fais avec mon équipe, c’est un travail qui va porter. Sauf que nous avons besoin de résultats dans l’immédiat. A peine élu, il y a eu les éliminatoires, le Chan. Moins de deux ans après notre mandat, il y aura la Can, donc tout le monde attend tout cela. On va essayer de s’en sortir.
Envoyé spécial à Annaba
L’espoir demeure-t-il, malgré cet handicap ?
Ce n’est que le premier match, il faut tirer les enseignements. Je pense qu’ils ont une chance aujourd’hui d’entrer dans l’histoire de leur pays. On va essayer de les remotiver. Nous avons encore des possibilités. Il y a des lacunes certes, mais il va falloir les combler pour aller chercher la victoire lors des deux prochains matchs.
Pensez-vous que l’équipe a eu la préparation adéquate pour aborder ce tournoi ?
Notre rôle à la fédération, c’est de donner aux joueurs les meilleures conditions possibles. Nous avons donc écouté l’entraîneur par rapport à ce qu’il voulait pour sa préparation et nous avons tout mis en œuvre. Nous sommes même allés au-delà. Quand on finit cela, le coach fait son travail sur le terrain. Encore que sur le terrain, ce sont les joueurs qui doivent faire leur métier.
Certains ont remis en cause le choix des joueurs pour cette compétition, que leur répondez-vous ?
Nos joueurs ne viennent pas de la lune. Y a-t-il un meilleur niveau que ce qu’on a par rapport ce qu’on a montré sur le premier match ? Il faut qu’on soit objectif et lucide. C’est le niveau que nous avons au quotidien dans la Ligue1 de Côte d’Ivoire que nous rendons ici, avec quelque chose d’un peu plus élaboré. Des gens se plaignent du fait que l’entraîneur s’est déplacé avec onze joueurs de l’Asec. Mais le Sénégal a près de 10 ou 11 joueurs de Génération foot dans son effectif. On se base sur l’ossature du club le plus performant du pays. Pour l’instant, n’en déplaise à certaines personnes, c’est l’Asec qui est régulièrement à ce niveau.
Avec ce premier résultat, pensez-vous que l’objectif que vous vous êtes fixé au départ est toujours possible ?
L’objectif demeure, c’est la victoire. Nous n’allons pas quitter Abidjan pour chercher à gagner un match et repartir. On ne va pas demander à l’État de mettre les moyens et ne pas chercher à aller loin. Maintenant, avons-nous les moyens d’y arriver ? Ce sont les joueurs qui vont mettre cela en œuvre sur le terrain. C’est pour ça qu’on leur donne les moyens de se dépasser. Vous pouvez avoir des limites, mais il faut se battre pour les dépasser et c’est ce qu’on attend d’eux. J’ai vu les autres équipes, elles ne sont pas meilleures que celle de Côte d’Ivoire. Nous n’avons malheureusement pas la facilité de convertir nos occasions. Si on l’avait fait, on aurait eu un autre langage aujourd’hui. Espérons que nous aurons le déclic pour inscrire un ou deux buts et on se battra pour cela car nous ne sommes pas venus ici en victimes résignées.
Quel langage avez-vous tenu aux joueurs après cette défaite ?
Ils ont toujours ma confiance. Ça ne s’est pas bien passé sur le premier match. Mais il faut qu’ils soient plus concentrés et qu’ils se dépassent. J’insiste là-dessus, il faut qu’ils dépassent leurs limites. Quand on a la volonté, cela permet de soulever des montagnes. Je leur demande donc de soulever les montagnes de la Rd Congo et de l’Ouganda et on verra ce qui va se passer. J’ai toujours foi en eux et je le dit en toute honnêteté, c’est ce que nous avons de mieux en Côte d’Ivoire. Le seul joueur sur lequel il y a eu une polémique, c’est Foly Ayayi. Samedi, l’entraîneur a pris la décision de le titulariser. S’il avait fait des bêtises, on aurait égorgé l’entraîneur. Mais c’est lui qui a été la grosse satisfaction en arrêtant un penalty. Ça veut dire que ceux que nous avons sont les meilleurs possibles. Ce qui va se dire en dehors de ça, ce sont des polémiques parce que nous sommes encore dans des batailles d’arrière-garde. Mais nous avançons et nous travaillons pour le football ivoirien en toute humilité. On essaie de mettre en place les structures, l’organisation, la gouvernance. On essaie de relancer le football des jeunes, des femmes... Il y a du travail qui est fait. En huit mois, on ne change pas ce qui n’a pas été fait en 10 ou 15 ans. J’ai l’humilité de dire que ce que je fais avec mon équipe, c’est un travail qui va porter. Sauf que nous avons besoin de résultats dans l’immédiat. A peine élu, il y a eu les éliminatoires, le Chan. Moins de deux ans après notre mandat, il y aura la Can, donc tout le monde attend tout cela. On va essayer de s’en sortir.
Envoyé spécial à Annaba