Chan 2023/Soualiho Haidara (entraîneur des Éléphants A’): "Face au Congo, la différence se fera au niveau de la mobilité"
Comment voyez-vous ce match décisif contre la Rd Congo ?
Par expérience, j’avais dit dès le départ que la qualification allait se jouer sur trois matchs. Nous sommes habitués à ce genre de situation. Nous sommes certes en situation défavorable parce que nous avons zéro point au compteur, mais la défaite contre le Sénégal n’entame en rien nos chances de qualifications. Cette défaite va nous permettre de développer d’autres aspects au sein de notre équipe surtout au plan de la combativité. L’équipe du Congo a un profil différent de celle du Sénégal. Il y a beaucoup de puissance. Techniquement le Sénégal a beaucoup plus d’atouts. Nous allons nous adapter à cette façon de jouer, éviter d’aller dans les duels et nous verrons ce que cela va donner.
A quel niveau avez-vous opéré des changements dans votre équipe pour ce match ?
Par rapport au profil de l’équipe du Congo, nous sommes obligés de passer à autre chose. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas de respect pour cette équipe du Congo, au contraire. C’est parce que nous savons de quoi est capable cette équipe que nous sommes obligés de nous adapter à sa façon de jouer. Des changements vont donc s’opérer pour permettre à d’autres joueurs de s’exprimer. Nous prendrons surtout ceux qui ont envie d’aller arracher des points pour poursuivre l’aventure.
A quel niveau pourrait se faire la différence dans ce match ?
Elle peut se faire au niveau de la mobilité. Si nous sommes plus mobiles que cette équipe et avons des duels utiles, je pense que nous perdrons moins de force. Nous ferons ce qu’il y a à faire mais je ne vais pas vous exposer toute la stratégie que nous allons utiliser. Nous avons conscience que c’est une équipe qui exploite beaucoup les couloirs, mais nous ne sommes pas obligés de boucher tous les couloirs. Parce que si leurs latéraux nous laissent des espaces, nous mettrons une stratégie en place pour les exploiter.
Quel est l’état de l’infirmerie dans votre équipe ?
Avant de quitter la Tunisie, nous avions un blessé en attaque. Il s’est blessé au genou contre le Cameroun. Lundi à l’entraînement, il y a eu un autre qui a eu un souci au niveau de l’épaule mais cela ne peut pas l’empêcher de jouer. Il y a donc un seul joueur qui ne peut pas jouer. Tous les autres sont aptes.
Etes-vous prêts à affronter le Congo ?
Nous ne pouvons pas venir à une compétition sans appréhension. Avant le match contre le Sénégal et avant même de quitter la Côte d'Ivoire, nous avions le sommeil troublé parce que nous ne savions pas ce qui nous attendait. Le Congo est une grande nation de football que nous pouvons ne pas battre. Mais une chose est sûre, nous éviterons que le Congo nous batte.
Avez-vous trouvé une solution au problème de l’efficacité de l’équipe ?
Une chose est de se créer des situations de but et une autre est de les capitaliser. La plupart des meilleurs ne sont pas forcément des attaquants de pointe. Il y a des ailiers et des milieux offensifs qui sont les meilleurs buteurs de notre championnat. Nous n’avons pas d’autres choix que de leur permettre de s’exprimer. Peut-être que ces joueurs-là pourront avoir le bon pied pour nous amener là où nous voulons aller. Il y a des sacrifices à faire à tous les niveaux. Nous nous sommes créés des situations contre le Sénégal. Je ne pense pas que nous ayons un problème offensif, mais je dirais que nous n’avons pas été réalistes. Maintenant peut-être qu’être réaliste relève du savoir-faire de certains joueurs. Tout le monde n’a pas forcément le même réflexe.
Envoyé spécial à Annaba (Algérie)
A quel niveau avez-vous opéré des changements dans votre équipe pour ce match ?
Par rapport au profil de l’équipe du Congo, nous sommes obligés de passer à autre chose. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas de respect pour cette équipe du Congo, au contraire. C’est parce que nous savons de quoi est capable cette équipe que nous sommes obligés de nous adapter à sa façon de jouer. Des changements vont donc s’opérer pour permettre à d’autres joueurs de s’exprimer. Nous prendrons surtout ceux qui ont envie d’aller arracher des points pour poursuivre l’aventure.
A quel niveau pourrait se faire la différence dans ce match ?
Elle peut se faire au niveau de la mobilité. Si nous sommes plus mobiles que cette équipe et avons des duels utiles, je pense que nous perdrons moins de force. Nous ferons ce qu’il y a à faire mais je ne vais pas vous exposer toute la stratégie que nous allons utiliser. Nous avons conscience que c’est une équipe qui exploite beaucoup les couloirs, mais nous ne sommes pas obligés de boucher tous les couloirs. Parce que si leurs latéraux nous laissent des espaces, nous mettrons une stratégie en place pour les exploiter.
Quel est l’état de l’infirmerie dans votre équipe ?
Avant de quitter la Tunisie, nous avions un blessé en attaque. Il s’est blessé au genou contre le Cameroun. Lundi à l’entraînement, il y a eu un autre qui a eu un souci au niveau de l’épaule mais cela ne peut pas l’empêcher de jouer. Il y a donc un seul joueur qui ne peut pas jouer. Tous les autres sont aptes.
Etes-vous prêts à affronter le Congo ?
Nous ne pouvons pas venir à une compétition sans appréhension. Avant le match contre le Sénégal et avant même de quitter la Côte d'Ivoire, nous avions le sommeil troublé parce que nous ne savions pas ce qui nous attendait. Le Congo est une grande nation de football que nous pouvons ne pas battre. Mais une chose est sûre, nous éviterons que le Congo nous batte.
Avez-vous trouvé une solution au problème de l’efficacité de l’équipe ?
Une chose est de se créer des situations de but et une autre est de les capitaliser. La plupart des meilleurs ne sont pas forcément des attaquants de pointe. Il y a des ailiers et des milieux offensifs qui sont les meilleurs buteurs de notre championnat. Nous n’avons pas d’autres choix que de leur permettre de s’exprimer. Peut-être que ces joueurs-là pourront avoir le bon pied pour nous amener là où nous voulons aller. Il y a des sacrifices à faire à tous les niveaux. Nous nous sommes créés des situations contre le Sénégal. Je ne pense pas que nous ayons un problème offensif, mais je dirais que nous n’avons pas été réalistes. Maintenant peut-être qu’être réaliste relève du savoir-faire de certains joueurs. Tout le monde n’a pas forcément le même réflexe.
Envoyé spécial à Annaba (Algérie)