Infrastructures routières: Amedé Kouakou fait le point

Le ministre  Amédé Kouakou a mis en lumière les investissements réalisés dans son secteur  depuis 2011. (Photo DR)
Le ministre Amédé Kouakou a mis en lumière les investissements réalisés dans son secteur depuis 2011. (Photo DR)
Le ministre Amédé Kouakou a mis en lumière les investissements réalisés dans son secteur depuis 2011. (Photo DR)

Infrastructures routières: Amedé Kouakou fait le point

Le 26/11/24 à 21:56
modifié 27/11/24 à 08:55
Le ministre de l'Équipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou, était, le mardi 26 novemvre 2024, l’invité du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec). Cette rencontre, initiée par le président du Cesec, Eugène Aka Aouélé et ses collègues conseillers a permis au ministre de faire le point sur les réalisations et projets en cours dans le secteur routier.
‘’La route précède le développement.’’ Ce principe guide la Côte d’Ivoire dans ses ambitions de devenir un pays émergent. Sous la présidence d’Alassane Ouattara, d’importants investissements ont été consentis pour moderniser les infrastructures routières, un secteur clé de la politique de développement économique.

Amedé Kouakou a souligné que « le développement des infrastructures routières constitue l’un des piliers de la croissance économique de notre pays. C’est pourquoi le Président de la République a fait de ce secteur une priorité ».
Lors de son exposé, il a partagé des données actualisées sur le réseau routier ivoirien: 82 000 km de réseau interurbain linéaire, à savoir 8 100 km de routes bitumées et 73 900 km de routes en terre. 5 000 km de voirie urbaine dont environ 3 000 km à Abidjan.
Depuis 2011, les investissements réalisés dans ce secteur ont permis d’améliorer significativement le niveau de service des routes, grâce notamment aux trois Plans nationaux de développement (2012-2015, 2016-2020 et 2021-2025 en cours). Sous l’impulsion du Président Ouattara, de nombreux ponts, échangeurs et autoroutes ont vu le jour, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.

Le ministre a également précisé que le coût de construction d’un kilomètre de route ordinaire s’élève à environ 850 millions de F Cfa, tandis qu’un kilomètre d’autoroute revient à 2,5 milliards.

Concernant l’instauration de péage, Amedé Kouakou a expliqué que ces infrastructures sont essentielles pour garantir l’entretien durable des routes. Selon lui, le péage permet d’entretenir la route, de sorte que les fonds de l’État destinés à cette tâche puissent être redirigés vers la construction ou le reprofilage d’autres voies. Le ministre a également mis en lumière le lien entre le développement des infrastructures routières et la lutte contre la vie chère. Selon lui, des routes en bon état facilitent l’écoulement des produits agricoles et manufacturés, ce qui contribue à rendre les prix plus abordables pour les populations.

En ouvrant la séance, Eugène Aka Aouélé a rappelé l’importance de ces échanges avec des experts gouvernementaux. ‘’ Cette tribune d’échanges est une opportunité que nous nous offrons pour échanger sur des sujets d’intérêt majeur pour la nation avec des personnalités de haute expertise comme vous, personnalités au cœur de l’action gouvernementale et responsables de la mise en œuvre sectorielle de l’ambitieuse politique du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattra. Ces auditions d’experts, puisque c’est de cela qu’il s’agit, nous permettent, en réalité, d’acquérir des outils cognitifs qui donnent toute la teneur nécessaire à nos travaux’’, a-t-il déclaré.

Le ministre Amedé Kouakou a conclu en réaffirmant l’engagement du gouvernement à poursuivre le programme de bitumage et d’amélioration des routes en vue de soutenir la croissance économique et de favoriser le bien-être des populations.



Le 26/11/24 à 21:56
modifié 27/11/24 à 08:55