Processus électoral: La Cei assure des énarques de la transparence de ses opérations

Les élèves du cycle supérieur de l'Ena autour des responsables de la Cei après la visite d’étude.
Les élèves du cycle supérieur de l'Ena autour des responsables de la Cei après la visite d’étude.
Les élèves du cycle supérieur de l'Ena autour des responsables de la Cei après la visite d’étude.

Processus électoral: La Cei assure des énarques de la transparence de ses opérations

Le 21/01/23 à 11:40
modifié 21/01/23 à 11:40
Le président de l’organe électoral a invité des élèves de l’Ena à être des avocats de son institution, sur la base des informations reçues.
Initiation au processus électoral’’. C’est l’une des matières introduites aux modules de formation à l’École nationale d’administration (Ena). Pour une meilleure maîtrise de cette nouvelle discipline, après l’enseignement théorique, des pensionnaires de cette école prestigieuse effectuent, depuis le début de la semaine, une visite d’étude à la Commission électorale indépendante (Cei) située à Cocody II-Plateaux. La dernière vague d’énarques à faire cette immersion au sein de l’organe électoral était ceux du cycle supérieur. Ils étaient au nombre 16 à être instruits sur le processus électoral, la composition, le fonctionnement et les attributions de l’institution en charge d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. Cette séance était dirigée par le 2e vice-président de la Cei, Alain Dogou. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de l’instrument électoral, de passage pour saluer les visiteurs, a profité de l’occasion pour leur dispenser des cours sur les garanties dont s’entoure son institution pour offrir aux Ivoiriens des consultations électorales crédibles, démocratiques et sans effusion de sang. Il a fait savoir aux élèves de la filière administration générale de l’École de gestion administrative et de la diplomatie (Egad) que « toutes les opérations de la Cei sont transparentes ». Dans son argumentaire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert dira que l’organe électoral n’a pas la capacité de tripatouiller les résultats pour déclarer un candidat vainqueur. Il a, dans cette perspective, soutenu que la Cei proclame les résultats officiels des élections sur la base des procès-verbaux des bureaux de vote acheminés à la commission centrale. « Ce sont les mauvais perdants qui accusent toujours la Cei. Nous avons juré sur l’honneur de faire notre travail conformément à la loi », a-t-il précisé. Avant de saluer l’initiative des étudiants de l’Ena de venir s’imprégner des règles élémentaires de l’élection.

Bien avant lui, le 2e vice-président de la Cei, Alain Dogou, avait expliqué à ses interlocuteurs que c’est en 2001 que la Commission électorale indépendante a été créée pour organiser les élections en Côte d’Ivoire. « Cette tâche était confiée à l’administration territoriale. L’on notait alors une très grande ingérence des préfets dans le processus électoral. Ils étaient aussi trop dépendants du pouvoir exécutif », a-t-il regretté. Et de spécifier : « Or la Cei n’a pas de tutelle. Elle ne reçoit aucune instruction et ne rend compte à personne. Ses 16 membres, élus pour 6 ans, ont prêté serment de respecter les lois dans la Constitution ». Alain Dogou a également porté à la connaissance des énarques que la Cei a pour fonction de faire la révision de la liste électorale et d’organiser ensuite les élections.

Parlant de la transparence des opérations de la Cei, il a affirmé que lors des élections, des observateurs nationaux et internationaux sont accrédités pour suivre le processus. « Ainsi, dans les bureaux de vote, il y a des représentants des candidats. Ils assistent au dépouillement, signent les procès-verbaux. Il n’y a aucune différence entre les résultats proclamés dans les commissions locales et ceux proclamés à la télévision nationale par le porte-parole de la Cei. Les résultats des urnes sont conformes aux suffrages exprimés par les votants. Et ils sont publiés par bureau de vote sur le site de la Cei », a-t-il clarifié.

Le 2e vice-président de l’instrument électoral a fait remarquer que les tablettes biométriques ont été introduites dans le processus pour minimiser les marges d’erreur et de fraude.

Les élèves de l’Ena, pour cette visite d’étude, étaient conduits par un de leurs enseignants, Dagrou Salomon Bayoro. Préfet hors grade, c’est lui qui a introduit dans les modules de formation, le cours intitulé « Initiation au processus électoral ».


Le 21/01/23 à 11:40
modifié 21/01/23 à 11:40