Renforcement de la résilience climatique: Plus de 2 milliards de FCfa accordés à la ville de Djibouti pour la mise en œuvre d’un projet
Le Fonds africain de développement (Fad) a approuvé le 22 novembre 2022, à Abidjan, un don de plus de 2 milliards de FCfa (2,8 millions d'unités de compte) pour mettre en œuvre le projet « Étude intégrée des infrastructures urbaines et de l’adaptation climatique dans la ville de Djibouti ».
Outre le Fonds africain de développement, selon une publication de la Bad ce mardi 24 janvier 2023, le projet sera cofinancé par le Fonds de développement urbain et municipal (Umdf) avec un montant de 0,12 million d’Uc (0,15 million d’Usd) représentant 4,05 % du coût total du projet et le Centre mondial pour l'adaptation (Gca) qui va apporter 0,04 million d'Uc (0,05 million d’Usd) représentant 1,35 %.
A en croire la Banque, Djibouti a subi plusieurs chocs extérieurs depuis 2019, ayant eu un fort impact négatif sur la situation économique du pays, en particulier sur le plan budgétaire : invasion acridienne, pandémie de Covid-19, conflit au Tigré (Éthiopie), guerre en Ukraine.
Djibouti est également confronté aux effets des changements climatiques : cyclone Sagar (2018), intempéries entre novembre 2019 et avril 2021 causant d’importantes inondations dans la capitale et une grave sécheresse qui a frappé le pays en 2022. Ce qui a aggravé la détérioration des infrastructures urbaines et le cadre de vie de la population et des services urbains.
Ainsi, les études intégrées des infrastructures urbaines de Djibouti vont servir à préparer un plan d’action et un plan d’investissement pour une ville urbaine résiliente afin d’assurer un développement urbain maîtrisé. L'étude va passer en revue et rassembler les différentes études menées par d'autres partenaires de développement.
« Ces études vont permettre d’élaborer un plan intégré de développement des infrastructures urbaines résilientes, inclusives et participatives qui adressent les disparités entre les sexes », a déclaré Mme Nnenna Nwabufo, directrice générale de la Banque pour la région de l’Afrique de l’Est.
Ajoutant qu’il s’agit aussi d'établir une feuille de route pour améliorer l'accès aux infrastructures urbaines et aux services de base. « Les résultats vont permettre de réaliser un développement urbain intégré et rationalisé à Djibouti. À long terme, l’impact devrait être d’améliorer la prestation des services d'infrastructures urbaines de base, de l'économie de la ville ainsi que des conditions de vie des populations. »
Les études vont permettre au gouvernement djiboutien de mieux structurer le secteur du développement urbain de la capitale. Toute la population de l’agglomération estimée en 2020 à 600 000 habitants (60 % de la population totale du pays vit dans la capitale Djibouti), va bénéficier des retombées du projet. Une partie du don va servir à renforcer les capacités, à sensibiliser la population à l’adaptation aux changements climatiques.
Le projet qui va être mis en œuvre par l’Agence djiboutienne des routes est aligné sur le Document de stratégie pays 2016-2020 de Djibouti prolongé jusqu’en fin 2022 qui s’articule sur un seul domaine prioritaire, portant sur le développement d’infrastructures socio-économiques durables et de qualité dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture.
A en croire la Banque, Djibouti a subi plusieurs chocs extérieurs depuis 2019, ayant eu un fort impact négatif sur la situation économique du pays, en particulier sur le plan budgétaire : invasion acridienne, pandémie de Covid-19, conflit au Tigré (Éthiopie), guerre en Ukraine.
Djibouti est également confronté aux effets des changements climatiques : cyclone Sagar (2018), intempéries entre novembre 2019 et avril 2021 causant d’importantes inondations dans la capitale et une grave sécheresse qui a frappé le pays en 2022. Ce qui a aggravé la détérioration des infrastructures urbaines et le cadre de vie de la population et des services urbains.
Ainsi, les études intégrées des infrastructures urbaines de Djibouti vont servir à préparer un plan d’action et un plan d’investissement pour une ville urbaine résiliente afin d’assurer un développement urbain maîtrisé. L'étude va passer en revue et rassembler les différentes études menées par d'autres partenaires de développement.
« Ces études vont permettre d’élaborer un plan intégré de développement des infrastructures urbaines résilientes, inclusives et participatives qui adressent les disparités entre les sexes », a déclaré Mme Nnenna Nwabufo, directrice générale de la Banque pour la région de l’Afrique de l’Est.
Ajoutant qu’il s’agit aussi d'établir une feuille de route pour améliorer l'accès aux infrastructures urbaines et aux services de base. « Les résultats vont permettre de réaliser un développement urbain intégré et rationalisé à Djibouti. À long terme, l’impact devrait être d’améliorer la prestation des services d'infrastructures urbaines de base, de l'économie de la ville ainsi que des conditions de vie des populations. »
Les études vont permettre au gouvernement djiboutien de mieux structurer le secteur du développement urbain de la capitale. Toute la population de l’agglomération estimée en 2020 à 600 000 habitants (60 % de la population totale du pays vit dans la capitale Djibouti), va bénéficier des retombées du projet. Une partie du don va servir à renforcer les capacités, à sensibiliser la population à l’adaptation aux changements climatiques.
Le projet qui va être mis en œuvre par l’Agence djiboutienne des routes est aligné sur le Document de stratégie pays 2016-2020 de Djibouti prolongé jusqu’en fin 2022 qui s’articule sur un seul domaine prioritaire, portant sur le développement d’infrastructures socio-économiques durables et de qualité dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture.